vendredi 20 mars 2020

On se retrouve sur une autre plateforme...



Après plus de six ans sur cette plateforme, je me suis décidé à partir. C'est une décision réfléchie longuement, mais la plateforme blogspot ne me convenant plus tellement, il était temps que j'aille voir ailleurs...

Sur mon nouveau blog, je ne vais pas chroniquer TOUS les livres que je lis, mais vous pouvez retrouver mes avis sur Babelio ou encore Livraddict.

Je vais également sans doute parler d'autre chose que de livres, des sujets qui me tiennent à coeur... J'y réfléchis encore.

Mais surtout, le lien de mon nouveau blog !!

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mercredi 11 décembre 2019

Le dernier refuge, de Pr Saint-Dizier et Alex-Imé


Illustrateur·trice·s : Alex-Imé
Scénariste·s : Pr Saint-Dizier
Coloriste·s : Simon Champelovier
Éditeur·trice : Glénat
Pages : 56
Date de parution : 26 juin 2019
Genre·s : Bande dessinée, historique

Synopsis : Corentin est employé au Cimetière central, dont il est plus précisément responsable du secteur où les animaux sont inhumés. Le lieu est d'ailleurs baptisé communément le Cimetière des chiens. Il faut dire que Corentin a un don avec les animaux. Il n'hésite pas à s'occuper de tous les chiens et chats errants du quartier, faisant du cimetière le dernier refuge pour les morts comme pour les vivants.
Mais alors que la guerre approche et menace la ville, le directeur du cimetière se voit contraint de fermer le Cimetière des chiens, réquisitionné par l'armée pour une raison des plus funestes... Si les humains pourront toujours reposer en paix, où vont donc bien pouvoir aller leurs meilleurs amis ?

Mon avis : Deux amies m'avaient conseillé ce livre, si bien que je n'ai même pas jeté un coup d'oeil au résumé avant de me plonger dans l'histoire... celle de Corentin, un jeune homme qui travaille au cimetière central, également appelé le cimetière des chiens. En effet, sous la terre, il n'y a pas que des humain·e·s : on peut également y trouver des animaux dits de compagnie, que Corentin s'est chargé d'enterrer. 

Mais il n'y a pas que les mort·e·s puisque nombre de chat·te·s errant·e·s peuplent ce lieu, tel un foyer. Tout irait pour le mieux si l'intrigue ne se situait pas lors de la Grande Guerre. Le cimetière des chiens va être réquisitionner par l'armée... 

Le scénario imaginé par Pierre-Roland Saint-Dizier peut paraître un peu étrange et pourtant... j'ai appris l'importance des animaux durant la Première Guerre Mondiale (les chevaux, les chiens et les oiseaux, par exemple). À la toute fin du livre, il y a des informations sur la SPA (la Société Protectrice des Animaux), ce qui est toujours intéressant à apprendre. 

Au niveau des illustrations, réalisées par Alex-Imé, elles sont assez réalistes et dépeignent plutôt bien la guerre, ce qui est renforcé par la colorisation, réalisée par Simon Champelovier, généralement très sombres. 

C'est une belle bande dessinée qui permet de parler du rôle des animaux durant la Grande Guerre mais aussi de ce cimetière des chiens. Un bel hommage pour nos ami·e·s à quatre pattes. 

15/20

mardi 10 décembre 2019

Le détective du bizarre, de Guillaume Bianco


Illustrateur·trice·s : Guillaume Bianco
Scénariste·s : Guillaume Bianco
Coloriste·s : Carole Neel
Éditeur·trice : Soleil
Collection : Métamorphose
Genre·s : Bande dessinée, jeunesse, fantastique

Synopsis : Il s'appelle Brouillard... Billy Brouillard... et ce qu'il apprécie par-dessus tout, c'est de partir à l'aventure ! Lorsque la nuit vient, il s'éveille pour résoudre des mystères. Ses enquêtes et ses exploits sont célèbres à travers le monde de la nuit. Ses copains sont au nombre de quatre : Samoth, petit démon dévoué, Jack, feu follet timide, Ayram, vampire pacifiste, et Léa, fantôme coquette et jalouse. Mais c'est aux côtés d'une petite sorcière qu'il va mener sa nouvelle enquête : pour suivre une piste, il faut des traces... et pour trouver des traces, il faut une loupe de trouble-vue ! Billy Brouillard parviendra-t-il à empêcher qu'un être malintentionné ne soit doté d'un pouvoir surpuissant ? ...

Mon avis : 

Billy Brouillard et la chasse aux fantômes, tome 1 (54 pages) : Après avoir lu la trilogie Billy Brouillard, j'ai eu envie de poursuivre avec cette nouvelle série parallèle, où nous retrouvons les mêmes protagonistes. 

Cette fois, les thématiques abordées sont plus matures, puisque les parents de Billy et de sa petite soeur sont sur le point de divorcer. Secoué par ses disputes, Billy n'hésite pourtant pas à sortir un soir d'Halloween, jusqu'à ce qu'il tombe sur une jeune fille qui se révèle être une sorcière... ce qui va l'entraîner dans des aventures rocambolesques. 

En effet, nous retrouvons les créatures mystiques qui gravitent autour du petit garçon, ce qui amène à des situations parfois inquiétantes, et d'autres fois très drôles. De plus, le journal de nuit réalisé par Guillaume Bianco est vraiment très amusant, donnant en plus l'impression de lire un vrai journal. 

Ce tome est totalement indépendant des autres, même si je vous conseille de découvrir la saga Billy Brouillard également. Cette fois, nous devons nous munir de la loupe rouge (fournie avec le livre) afin d'observer les créatures. Si c'était amusant, ce n'était pas très utile puisque nous pouvions bien voir les dessins en question sans avoir besoin de la loupe. 

Une aventure riche en rebondissements et amusante, qui va m'inciter à découvrir les hors série de Guillaume Bianco. 

15/20

lundi 9 décembre 2019

Le coeur battant du monde, de Sébastien Spitzer


Auteur·trice·s : Sebastien Spitzer
Éditeur·trice : Albin Michel
Pages : 445
Date de parution : 21 août 2019
Genre·s : Roman, historique

Synopsis : Dans les années 1860, Londres, le cœur de l'empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues entent la misère, l'insurrection et l'opium.
Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance. L'enfant illégitime est le fils caché d'un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d'Europe. Il s'appelle Freddy et son père est Karl Marx.
Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d'Irlande. 

Après Ces rêve qu'on piétine, un premier roman très remarqué et traduit dans plusieurs pays, qui dévoilait l'étonnante histoire de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer prend le pouls d'une époque où la toute-puissance de l'argent brise les hommes, l'amitié et l'espoir de jours meilleurs.

Mon avis : Il y a deux ans, je découvrais Sébastien Spitzer, journaliste, à travers son premier roman historique, Ces rêves qu'on piétine, retraçant le parcours de Magda Goebels. J'avais beaucoup aimé cet ouvrage, aussi ai-je voulu lire celui-ci également. 

Cette fois, l'auteur nous raconte l'histoire de Frederic Demuth, né à Londres en 1851. Il est le fils de Karl Marx et de sa gouvernante. Dès sa naissance, Freddy a été renié et s'est retrouvé adopté par Charlotte, une jeune femme irlandaise. Si, sur le papier, Marx défend les opprimé·e·s, il est obsédé par l'argent tandis que son fils caché prend les armes pour défendre sa cause. 

Ne connaissant pas l'histoire de Marx, j'ignorais qu'il avait eu un bâtard et cet ouvrage m'a permis d'en apprendre plus sur Frederic Demuth, bien qu'une partie ait été romancée par l'écrivain. Seulement, raconter quinze ans de vie était également l'occasion de parler de la crise du coton, de la guerre de Sécession... Alors bien que Sébastien Spitzer ait inventé le personnage de Charlotte - puisque nous ne savons pas qui a élevé le fils de Marx -, il se base sur des faits réels et parle de protagonistes qui ont réellement existé (Marx, appelé Le Maure dans ce livre, Engels, mais aussi Freddy...). 

Ce livre est vraiment intéressant et se lit très facilement, malgré ces 445 pages qui peuvent paraître impressionnantes au départ. Ce roman historique permet d'en apprendre plus sur la guerre de Sécession, sur les grandes idées et les paradoxes de Marx et Engels... 

Une fois refermé, j'en suis sortie avec plus de connaissances qu'avant. Pour celleux qui, comme moi, aimeraient en apprendre plus sur l'Histoire sans pour autant se plonger dans de gros ouvrages un peu rébarbatifs - mais peut-être est-ce un cliché -, les romans historiques comme ceux que Sébastien Spitzer peut construire (même s'il n'en a écrit que deux) tombent à pic. 

15/20