Illustrateur·trice·s : Alex-Imé
Scénariste·s : Pr Saint-Dizier
Coloriste·s : Simon Champelovier
Éditeur·trice : Glénat
Pages : 56
Date de parution : 26 juin 2019
Genre·s : Bande dessinée, historique
Synopsis : Corentin est employé au Cimetière central, dont il est plus précisément
responsable du secteur où les animaux sont inhumés. Le lieu est
d'ailleurs baptisé communément le Cimetière des chiens. Il faut dire que
Corentin a un don avec les animaux. Il n'hésite pas à s'occuper de tous
les chiens et chats errants du quartier, faisant du cimetière le
dernier refuge pour les morts comme pour les vivants.
Mais alors que la guerre approche et menace la ville, le directeur du cimetière se voit contraint de fermer le Cimetière des chiens, réquisitionné par l'armée pour une raison des plus funestes... Si les humains pourront toujours reposer en paix, où vont donc bien pouvoir aller leurs meilleurs amis ?
Mais alors que la guerre approche et menace la ville, le directeur du cimetière se voit contraint de fermer le Cimetière des chiens, réquisitionné par l'armée pour une raison des plus funestes... Si les humains pourront toujours reposer en paix, où vont donc bien pouvoir aller leurs meilleurs amis ?
Mon avis : Deux amies m'avaient conseillé ce livre, si bien que je n'ai même pas jeté un coup d'oeil au résumé avant de me plonger dans l'histoire... celle de Corentin, un jeune homme qui travaille au cimetière central, également appelé le cimetière des chiens. En effet, sous la terre, il n'y a pas que des humain·e·s : on peut également y trouver des animaux dits de compagnie, que Corentin s'est chargé d'enterrer.
Mais il n'y a pas que les mort·e·s puisque nombre de chat·te·s errant·e·s peuplent ce lieu, tel un foyer. Tout irait pour le mieux si l'intrigue ne se situait pas lors de la Grande Guerre. Le cimetière des chiens va être réquisitionner par l'armée...
Le scénario imaginé par Pierre-Roland Saint-Dizier peut paraître un peu étrange et pourtant... j'ai appris l'importance des animaux durant la Première Guerre Mondiale (les chevaux, les chiens et les oiseaux, par exemple). À la toute fin du livre, il y a des informations sur la SPA (la Société Protectrice des Animaux), ce qui est toujours intéressant à apprendre.
Au niveau des illustrations, réalisées par Alex-Imé, elles sont assez réalistes et dépeignent plutôt bien la guerre, ce qui est renforcé par la colorisation, réalisée par Simon Champelovier, généralement très sombres.
C'est une belle bande dessinée qui permet de parler du rôle des animaux durant la Grande Guerre mais aussi de ce cimetière des chiens. Un bel hommage pour nos ami·e·s à quatre pattes.
15/20
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