Auteur·trice·s : Jake Hinkson
Traducteur·trice·s : Sophie Aslanides
Éditeur·trice : Gallmeister
Collection : Americana
Pages : 222
Date de parution : 1er février 2018
Genre·s : Roman, roman noir
Synopsis : Billie Dixon sillonne les États-Unis des années 1940, s’efforçant de
vendre des films dans les salles de cinémas des petites villes du
Midwest. Elle apprécie son boulot et le contact avec les clients.
Jusqu’à ce que dans un bled paumé de l’Arkansas, un prédicateur
fanatique s’en prenne à elle, bien décidé à bouter hors de la ville tout
ce qui ressemble à du cinéma. Billie aimerait bien le convaincre de
changer d’avis, mais les choses se compliquent encore lorsqu’elle
commence à se sentir attirée par Amberly, l’épouse du pasteur. Un désir
qui va la conduire à s’emmêler dans un filet de mensonges et de
supercheries, jusqu’à l’inévitable point de non-retour.
Mon avis : Pour moi, les éditions Gallmeister sont une valeur sûre, et c'est sans trop d'inquiétudes que je me suis lancée dans cet ouvrage... que j'ai dévoré en quelques heures seulement, sans pratiquement m'arrêter.
Nous sommes dans les années 1940 aux Etats-Unis, et nous suivons Billie Dixon qui travaille pour les studios PRC et a pour mission de vendre des films dans les salles de cinéma des petites villes. Un jour, elle se rend en Arkansas, à Stock's Settlement, où un pasteur fanatique refuse tout ce qui porte au cinéma... et elle va tomber sous le charme d'Amberly, l'épouse du pasteur. Un engrenage infernal commence alors pour Billie...
C'était dur de sortir de ma lecture, que j'avais pourtant envie de faire traîner un peu, parce que l'écriture de Jake Hinkson, que j'avais déjà découverte dans L'enfer de Church Street, me plaisait énormément. En quelques pages, je me suis attachée aux différents protagonistes - ou du moins les personnages féminins : Billie, Amberly et Lucy. Obadiah, le pasteur, m'a été tout de suite très antipathique, en revanche...
Dans ce roman très noir, l'auteur aborde la thématique de l'homosexualité féminine, qui est vue comme un pêché à l'époque, mais également de la manière dont les femmes sont traitées. J'ai ressenti une énorme colère à la lecture de cet ouvrage, parce que Jake Hinkson a réussi, à travers ces mots, à pointer du doigt des problématiques...
Ce n'est pas tendre, c'est brut, mais c'est un très bon roman qui me laisse un goût amer en bouche, tant il a su décrire les réalités de l'époque.
Merci aux éditions Gallmeister de m'avoir fait parvenir ce très chouette ouvrage ! Vendredi, je vais rencontrer l'auteur et je suis impatiente, puisque j'ai beaucoup aimé cette histoire, même si cette lecture m'a plombé le moral et que j'aurais bien besoin d'un peu de légèreté.
16/20
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