dimanche 10 février 2019

L'obsolescence programmée de nos sentiments, de Zidrou et Aimée de Jongh


Illustrateur·trice·s : Aimée de Jongh
Scénariste·s : Zidrou
Coloriste·s : Aimée de Jongh
Éditeur·trice : Dargaud
Pages : 143
Date de parution : 1er juin 2018
Genre·s : Bande-dessinée, contemporaine

Synopsis : " Le corps se résigne plus vite que l'âme.
Le temps le ride, l'injurie, l'humilie...
Il fait avec, le corps, beau joueur.

L'esprit, lui, est mauvais perdant.
Il ne conçoit que par à-coup,
par révélations douloureuses,
par effrois successifs. "

Mon avis : Cette bande-dessinée m'a été prêté par mon amie, la bloggueuse eprisedeparoles, et je tiens à la remercier de me l'avoir fait découvrir. 

L'histoire s'ouvre avec une femme d'une soixantaine d'années dont la mère vient de mourir après des mois à affronter une maladie, puis nous découvrons un homme de 59 ans qui, lui, vient de perdre son travail de déménageur. Leurs chemins vont se croiser alors qu'iels se questionnent sur leur devenir et leur vie. 

C'est avec tendresse que Zidrou, le scénariste, évoque la vieillesse et ce qui l'accompagne souvent : le sentiment de solitude, l'ennui, le corps qui n'est plus le même, tout comme le regard des gens... Avec un début qui a su me tirer des larmes avec certaines tirades (qui m'ont fait penser à une personne chère à mon cœur qui vient de décéder), le récit s'oriente vers quelque chose de plus léger, pour nous faire découvrir cette jolie histoire d'amour tardive. 

Au niveau des illustrations, réalisées par Aimée de Jongh, j'ai trouvé qu'elles étaient magnifiques et corrélaient parfaitement avec les mots de Zidrou, tout comme le travail de la couleur. Il y a une douceur et une beauté dans les dessins, qui savent mettre en valeur la décrépitude d'un corps et l'amour entre deux êtres. 

Dans cette bande-dessinée, il y a de l'humour, de l'amour, un peu de tristesse et beaucoup de tendresse. C'est un ouvrage sublime qui m'a énormément touchée et que j'ai adoré de bout en bout, bien que j'ai été décontenancée et surprise par la fin dont je ne sais que penser, parce qu'elle me semble un peu surréaliste - quoique intéressante. 

16/20

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