jeudi 13 septembre 2018

L'attentat, de Loïc Dauvillier et Glen Chapron, d'après Yasmina Khadra


Auteur·trice·s : Yasmina Khadra
Illustrateur·trice·s : Glen Chapron
Scénariste·s : Loïc Dauvillier
Éditeur·trice : Glénat
Pages : 152
Date de parution : 2012
Genre·s : Bande-dessinée, contemporaine

Synopsis : Amine Jaafari, arabe et israélien, est un chirurgien reconnu à Tel Aviv où il vit avec son épouse Sihem. Il y mène une vie sans histoires quand un jour, après un attentat dans un restaurant qui fait dix-neuf victimes, la police israélienne l'informe que la kamikaze est... sa femme. Brisé par cette révélation, Amine décide d'aller à la rencontre de ceux qui ont poussé Sihem à commettre le pire afin de s'expliquer avec eux. A la recherche de la vérité, il va devoir admettre, et se confronter à, une réalité qu'il a refusé de voir, lui, l'Arabe si bien intégré du bon côté du mur...

Mon avis : Je connaissais de nom le célèbre roman de Yasmina Khadra, sans pour autant savoir de quoi il parlait... Il s'agit de l'histoire d'Amine Jaafari, arabe et nationalisé israélien, et son épouse Sihem, palestienne comme lui, qui vivent à Tel Aviv. Amine y exerce la fonctionne de chirurgien, et tout se passe bien pour lui, jusqu'à ce qu'un attentat dans un restaurant fasse dix-neuf victimes... il apprend ensuite par la police israélienne que la coupable est sa femme. Amine plonge alors dans l'horreur et veut comprendre à tout prix comment sa femme a pu devenir une kamikaze... 

N'ayant pas lu le roman, je ne saurais dire si l'adaptation est fidèle ou non. Mais quelle claque ! Loïc Dauvillier m'a entraînée en plein conflit israélo-palestinien, dans cette guerre qui n'en finit pas et qui fait des victimes des deux côtés... Et surtout, je comprenais Amine et son envie de découvrir ce qui s'était passé. Lui qui n'avait jamais vraiment réfléchi à ce conflit, il s'est retrouvé embarqué et confronté à la réalité. 

Le texte permet de mieux appréhender la situation dans ce(s) pays, et les illustrations de Glwen Chapron sont d'autant plus marquantes. On y retrouve toute la brutalité du récit, jusqu'à cette scène finale qui est la plus frappante... 

Il n'est pas évident d'adapter un roman qui aborde le conflit israélo-palestinien, le racisme et le prosélytisme religieux sur à peine plus de 150 pages, mais l'essentiel semble être là. Il n'y a pas vraiment de parti pris, c'est à nous de nous faire notre idée.

15/20

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