Illustrateur.trice.s : Bruno Gazzotti
Scénariste.s : Fabien Vehlmann
Éditeur.trice : Dupuis
Genre.s : Bande-dessinée, jeunesse
Synopsis : Dans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller... seuls.
Mon avis :
Tome 1 : La disparition (56 pages) : J'ai lu ce premier tome à plusieurs reprises, mais j'ai préféré le relire pour me lancer à nouveau dans cette saga... Je me suis rendue compte que j'en avais gardé pas mal de souvenirs, et que cette relecture n'était pas indispensable. Qu'importe, j'étais ravie de retrouver les différents personnages !
Nous suivons cinq enfants qui vivent dans la même ville et se réveillent un matin, seuls... Tous les adultes ont disparus, et il semblerait que les autres enfants aussi. Les cinq jeunes vont alors se rencontrer et décider de se débrouiller... Rapidement, ils et elles vont prendre conscience que l'endroit n'est pas sûr, qu'il s'y passe des choses...
Une histoire que j'ai adoré étant plus jeune, et c'est un véritable plaisir de la redécouvrir en tant qu'adulte. Fabien Vehlmann, le scénariste, a fait un formidable travail, l'intrigue est bien ficelée. Les illustrations de Bruno Gazzotti sont colorées et pourraient annoncer une histoire légère, mais on sent bien que c'est plus sombre que ça...
Il y a quelques passages amusants, les personnages sont attachant·e·s, et c'était une chouette (re)lecture.
15/20
Tome 2 : Le maître des couteaux (48 pages) : J'avais moins de souvenirs de ce second tome, mais les choses me revenaient petit à petit... Nous retrouvons donc Leïla, Camille, Dodji, Yvan et Terry qui ont emménagé à l'hôtel Le Majestic. Les cinq enfants sont comme des rois et reines, mais bientôt les ennuis arrivent lorsque le maître des couteaux va croiser leur route...
Un peu plus court que le précédent, ce second tome n'en est pas moins dense, et je m'inquiétais pour les protagonistes tout au long de ma lecture. Et, surtout, qui est ce "maître des couteaux" qui les attaque et que cherche-t-il ? Les déloger de l'hôtel, visiblement... Mais pourquoi...? Il y a un début de réponse à la fin de l'histoire, ce qui me donne envie de me plonger dans la suite.
J'ai trouvé le climat plus oppressant, parce que les personnages se rendent compte qu'ils ne sont pas si... seuls.
15/20
Tome 3 : Le clan du requin (48 pages) : Un troisième tome qui démarre fort, puisque les cinq enfants vont être poursuivi·e·s par une meute de chiens redevenus sauvages. Heureusement, un autre groupe d'enfants va croiser leur route, et les accueillir au sein de leur parc d'attractions...
Tout semble aller pour le mieux, mais le jeune chef, Saul, a instauré des règles très strictes, limites dangereuses, que tout le monde est obligé de suivre...
Ce tome est plus sombre que les précédents, notamment avec cette fin sanglante. Des éléments de réponse sont apportés, avec Saul qui prétend se souvenir de ce qui s'est passé, et dit à Dodji que c'est la fin de tout. L'histoire se termine avec Yvan qui se rappelle brusquement de quelque chose...
Le clan du requin est passionnant, je me suis ennuyée à aucun moment. Les révélations et les actions s'enchaînent, et cette série me prouve qu'elle est de qualité.
15/20
Tome 4 : Les Cairns rouges (48 pages) : Nos héros et héroïnes se sont installé·e·s en ville, avec quelques membres du clan des requins... et, bientôt, ils et elles vont se retrouver à devoir affronter des singes pour sauver un bébé. Au-delà de ça, Yvan doit faire face à quelque chose de difficile pour lui...
L'ambiance devient plus pesante, et qui sait combien de menaces pèsent encore sur ces jeunes gens ? J'ai trouvé qu'il y avait plus de maturité, parce que les protagonistes doivent faire face à des situations qui les obligent à grandir très vite...
Ce quatrième tome est aussi bon, voire meilleur, que les précédents. Meilleur, parce qu'il m'a tenue en haleine tout le long, et que sa fin est vraiment angoissante...!
J'étais impatiente de lire la suite, mais j'aurais dû attendre un peu, puisque le cinquième tome n'est pas disponible dans les deux médiathèques où je vais, actuellement... et vu la fin de Les Cairns rouges, j'ai envie de me jeter dessus !
15/20
Tome 5 : Au cœur du Maelström (48 pages) : Après avoir eu envie de me jeter sur cette suite à la fin du précédent tome, j'ai enfin eu l'occasion de le lire... J'ai d'abord été surprise par le choix qui a été fait vis-à-vis d'un personnage, je me disais que c'était dommage... Puis, vers la fin, j'ai compris pourquoi.
Nous avons enfin la réponse sur la raison pour laquelle il y a eu toutes ces disparitions, et elle avait été évoquée tout au début... Bien qu'elle semblait plausible, je l'avais écartée et, finalement, je m'étais trompée.
Mais au final, rien n'est résolu, bien au contraire... Cela amène encore plus de questions. Qu'est-ce que Sélène et Alexandre recherchent ? Quelle est l'histoire de ces 15 familles ? Et qu'est-ce que ce monolithe inquiétant, composé d'insectes ?
C'est un cycle qui se termine mais avec encore pleins d'interrogations qui restent sans réponse... Et surtout, j'ai été assez surprise, je m'attendais à une série un peu fantastique, mais ce tome me fait plutôt penser à de la science-fiction. Je l'ai trouvé moins bon que les précédents parce que certaines choses me paraissaient incohérentes, mais j'ai toujours autant envie - si ce n'est plus - de continuer cette saga.
14/20
Tome 6 : La quatrième dimension et demie (48 pages) : Nous commençons par un moment assez humoristique et léger, pour finir par quelque chose qui n'annonce rien de bon... Une fois encore, le clan du requin, rebaptisé le clan du soleil, va mener la vie dure au clan de Dodji.
Ce nouveau cycle s'annonce bien, même s'il a été un peu long à démarrer... De nouvelles idées sur ce qui s'est passé surgissent, et les protagonistes me semblent proches de la vérité.
Cette fois, Fabien Vehlmann a fait se rapprocher certains personnages, et a placé la religion au centre des questionnements. J'ai trouvé ça intéressant, puisque chaque enfant à son point de vue.
Une fois encore, le scénario est réussi puisque j'ai envie de me jeter sur la suite !
15/20
Tome 7 : Les terres basses (48 pages) : Après un tome 6 qui faisait démarrer le nouveau cycle, comme une sorte de transition, nous arrivons dans un tome 7 où les événements vont s'enchaîner, ce qui fait que les personnages n'ont pas le temps de s'ennuyer.
Maintenant, les clans vont devoir s'unir une bonne fois pour toutes afin de combattre les différentes menaces qui planent au-dessus de leurs têtes... La zone rouge semble en effet très dangereuse. J'ai trouvé que tout partait un peu dans tous les sens, cependant.
Malgré tout, je pense que Fabien Vehlmann sait où il veut nous mener, et les nombreux mystères ne rendent que cette série de plus en plus addictive.
Dommage que ce tome parte dans tous les sens, mais ça ne m'empêche pas de vouloir lire la suite.
14/20
Tome 8 : Les Arènes (56 pages) : Le moins bon tome de la saga à mes yeux. Il y a de nouveaux personnages qui entrent en jeu, et, sans que rien ne nous soit expliqué, nos héros et héroïnes vont devoir faire face à des épreuves dans les arènes... J'ai trouvé que ça partait vraiment dans tous les sens et qu'il y avait trop peu de réponses.
Bien que l'idée des arènes était bonne, elle est pas mal utilisée dans la fiction et ça n'apportait pas grand chose à l'histoire. Selon moi, ce huitième tome est même peu utile.
Mais bon, j'y ai quand même trouvé des passages sympathiques... Malgré la gravité de la situation, il y a de l'humour distillé ici et là, et c'était agréable, par exemple.
J'espère que la suite va plus me plaire !
13/20
Tome 9 : Avant l'Enfant-Minuit (48 pages) : Dodji, Leïla, Yvan et Terry ont été autorisé·e·s à partir, tandis que Camille préférait rester auprès de Saul afin de le surveiller. Encore une fois, Dodji veut partir seul, afin de découvrir s'il est l'Enfant-Minuit, et sa quête va le mener à la rencontre d'un nouveau personnage, étrange et probablement dangereux...
La violence est bien plus présente dans ce neuvième tome, et ce n'est décidément pas une saga pour les enfants très jeunes. Le mystère s'épaissit concernant les Familles, et la série plonge de plus en plus dans un univers fantastique. Bien que déroutant au départ, ce n'est finalement pas pour me déplaire !
J'ai trouvé que ce tome 9 était plus mature que les autres, entre la violence précédemment citée et les actions qui s'enchaînent... puis, cela marque la fin du deuxième cycle. Ce qui annonce une saga qui n'est pas prête de se terminer et, en même temps, en a-t-on envie ?
15/20
Tome 10 : La machine à Démourir (48 pages) : Les personnages ont été séparé·e·s et nous suivons principalement le Maître des Couteaux et Terry, enfermés dans un hangar qui était dédié au salon du jouet... Ce qui, en premier lieu, va réjouir le jeune Terry qui y voit une aubaine. Mais, en définitive, il va vouloir fabriquer une machine à Démourir.
Les autres personnages passent quasiment à la trappe, ce que j'ai trouvé un peu dommage, parce que l'intrigue n'a pas vraiment avancé... Mis à part que nous savons désormais qui est l'enfant-minuit, et que cette révélation a été une véritable surprise pour moi. J'aimais beaucoup ce personnage, et ça a été vraiment étrange de le voir comme ça.
Mais mis à part ça, il ne se passe rien qui me semble très intéressant dans ce dixième tome. Terry n'essaie même pas la machine à Démourir à cause d'une course-poursuite - que j'ai trouvée complètement inutile.
Même s'il est moins bon que les précédents, j'ai apprécié cette lecture. Même s'il ne s'y passait pas grand chose, je sens que tous ces événements vont être utiles pour la suite. J'ai pu voir des critiques un peu acerbes de personnes déçues. Je les comprends mais je ne partage pas leur opinion, pour les raisons évoquées plus haut.
13/20
Tome 11 : Les Cloueurs de Nuit (48 pages) : Ayant été un poil déçue par le précédent tome, j'appréhendais cette lecture et, au final, j'ai passé un bon moment. Cette fois, nous allons suivre principalement Yvan qui s'est réfugié seul en Bretagne, et qui va bientôt être suivi par l'étrange gang des Cloueurs de la Nuit ainsi que par l'enfant-minuit.
Nous avons également quelques nouvelles de Dodji et Camille mais de façon brève, l'intrigue se concentrant sur Yvan et ce qu'il doit faire pour échapper à la horde de zombies qui semble vouloir le découper...
En somme, l'histoire est devenue plus angoissante. Nos héros·ines ont été séparé·e·s et il leur arrive des mésaventures terribles.
Il reste encore un tas de questions en suspens, notamment : que se passe-t-il à Fortville et comment l'enfant-minuit l'est devenu ?
Mais ce onzième volume ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer, nous passons d'une action à une autre, sans avoir beaucoup d'explications, mais ça ne m'a pas tant dérangée puisque j'ai beaucoup aimé le rythme, et le lieu où Yvan était. Cela changeait totalement de décor et c'était chouette à voir !
15/20
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