Il était une fois l'amour mais j'ai dû le tuer, d'Efraim Medina Reyes

Efraim Medina Reyes

Contemporain

13e Note

9 mars 2011

206 pages

Synopsis : Tu me rappelles un poème que j’ai oublié
une chanson qui n’a jamais existé
et un lieu où je ne serais jamais allé.

«Comme je ne sais pas qui haïr, c’est lui que je hais, comme il n’y a pas de coupable, c’est lui que j’accuse, comme il n’y a pas d’ennemi, je fais de lui mon ennemi. Mon amour est surnaturel, un péché sans Dieu, une série télé sans fin, une nouvelle pub pour de la margarine. Comme c’est moi que je dois tuer, je tue l’amour. Comme c’est moi l’incendiaire, l’innommable, c’est lui que je nomme. Comme je n’ai pas pu dire à une certaine fille combien je l’aime, je le dis au monde entier. »

Mon avis : Avec un titre pareil, il était évident que je craque pour ce livre ! Comme je me suis intéressée (trop tard, malheureusement...) à la maison d'édition 13e Note, je ne voulais pas passer à côté de celui-ci. 

C'est en quelques sortes une autofiction d'un amour qui s'est mal terminé, avec un personnage assez misogyne, marginal, qui déteste à peu près tout, et qui aime une certaine fille (nous n'apprendrons jamais son nom, elle sera nommée "une certaine fille" durant toute l'histoire). Bien qu'il ne s'y passe pas grand-chose, on ne s'ennuie pas un instant, car le personnage est attachant, et très intéressant. Un certain nombre de ces réflexions m'ont amusée ou interpellée. J'avais envie de tout savoir de lui, et malgré le peu d'action, j'aurais pu continuer ce livre durant des pages et des pages, tellement c'était passionnant...

Pour la seconde fois, et avec plus de force encore, 13e Note démontre que c'est une maison d'édition à part, et à découvrir.