lundi 2 septembre 2019

Les nouveaux héritiers, de Kent Wascom


Auteur·trice·s : Kent Wascom
Traducteur·trice·s : Eric Chédaille
Éditeur·trice : Gallmeister
Collection : Americana
Pages :  304
Date de parution : 22 août 2019
Genre·s : Roman historique

Synopsis : En 1914, sur la côte sauvage de Floride, Isaac est un jeune artiste amoureux de la nature au passé mystérieux. Il fait la rencontre de Kemper Woolsack, une héritière rebelle à la famille étouffante. Le frère aîné de Kemper, Angel, dissimule un secret qui l’éloigne des siens, et son jeune frère Red domine mal une violence qui effraie même sa propre famille. Décidant de fuir ces conflits, Isaac et Kemper se construisent un refuge sur la côte du Golfe. Mais leur bonheur est de courte durée ; alors que la région se retrouve en en proie aux tempêtes estivales, le pays est saisi par la fureur précédant la Première Guerre mondiale, et leur fragile alliance est rattrapée par l’Histoire.

Mon avis : Une fois n'est pas coutume, mais je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire. Ça raconte l'histoire d'Isaac, né en 1890 à la Nouvelle-Orléans qui, en grandissant, va faire la rencontre de Kemper Woolsack. Sur 300 pages, l'auteur raconte une histoire d'amour et le drame familial de la famille Woolsack, mais aussi d'art et d'une époque révolue, de la fin des années 1890 aux années 1960.

J'ai été déroutée par le style d'écriture de Kent Wascom, et c'est principalement pour ça que je n'étais pas plongée avec avidité dans ma lecture. Certains passages étaient longs, et la compréhension était floue pour moi. En revanche, il y a de très chouettes citations, et je retiendrais particulièrement celle-ci, que je trouve très belle : "Je pense que nul n'a le droit de forcer quiconque à tuer pour quelque chose auquel il ne croit pas, ni de faire des héros des hommes qui le font. Je pense que dix millions de morts, ça fait beaucoup."

Malheureusement, j'ai peiné pour finir cet ouvrage. Pas qu'il est mauvais, puisque je reconnais sans conteste le talent d'écriture, mais parce que je ne parvenais pas à entrer dans le récit. Même si je me suis mise à apprécier les personnages, j'ai terminé ce livre sans grande passion.

C'est un livre qui, même s'il est relativement court, prend son temps et il faut probablement faire de même, ce que je n'ai pas fait. Je suis néanmoins heureuse d'avoir pu découvrir ce roman, et je remercie Léa et le Picabo River Book Club (je vous invite à nous rejoindre sur le groupe Facebook). Je remercie également les éditions Gallmeister pour m'avoir fait parvenir ce livre mais aussi pour proposer des textes toujours qualitatifs.

14/20

2 commentaires:

  1. Je ne connais pas l'autrice mais cela est dommage que le roman n'ait pas su te conquérir...la maison Gallmeister propose toujours des textes de grande qualité comme tu l'affirmes mais elle publie si peu de femmes que je suis presqu'attristée que l'ouvrage écrit par une femme, donc, ne t'ait pas tant plu que cela. Cela semble un avis tout personnel, et qui n'altère en rien le talent de la plume singulière, a priori, de l'autrice. Merci d'avoir fait ce distingo et merci pour ton avis, sincère !

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    1. C'est vrai, je n'avais même pas su que c'était une femme qui l'avait écrit, d'ailleurs !

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