Illustrateur·trice·s : Riad Sattouf
Scénariste·s : Riad Sattouf
Éditeur·trice : Hachette
Collection : La Fouine illustrée
Pages : 96
Date de parution : 2005
Genre·s : Bande-dessinée, témoignage
Synopsis : À 27 ans, Riad Sattouf, traumatisé par ses années de collège, décide de
retourner en 3e. Mais pas n'importe où : chez les riches. Le jour de son
arrivée, le principal le prévient : «Dans mon établissement, vous
n'entendrez pas beaucoup de "nique ta mère".» Raté. L'élève Sattouf a
tout vu, tout entendu. Et il en est ressorti avec une certitude : les
adolescents des beaux quartiers sont loin d'être des enfants sages...
Mon avis : Ayant beaucoup aimé L'Arabe du futur, je ne pouvais qu'être intriguée par cet ouvrage... Retour au collège ? Pour rien au Monde, je ne souhaiterais cela et, visiblement, ce n'était pas dans les projets de Riad Sattouf. Sorti il y a un peu plus de dix ans, en 2005 (j'étais en 5ème), ce livre retrace pourtant la semaine que l'auteur a passée dans un collège des beaux quartiers...
Contrairement à ce que le directeur pensait, les insultes et la vulgarité sont omniprésentes dans cette classe de 3ème. Durant quelques temps, "M. LaTouffe" a observé leur comportement et a consigné tout ça dans une bande-dessinée d'un peu moins de cent pages.
Au niveau des illustrations, elles sont entièrement en noir et blanc, et je préfère largement le dessin qu'on peut retrouver dans L'Arabe du futur, celui-ci n'étant pas très joli selon moi. Mais l'intérêt de cet ouvrage se situe plutôt dans le propos qu'il tient : contrairement à ce que beaucoup imaginent, les collèges des beaux quartiers ne sont pas forcément "mieux".
Il y a des élèves mal dans leur peau, malmenés par les autres, comme dans tous les établissements scolaire. Les 3ème sont très portés sur le sexe, notamment les garçons. Dans ce collège, il y a aussi des insultes, des agressions sexuelles...
Bien sûr, le rapport à l'argent est très différent que celui des élèves d'un collège "classique". Là, les jeunes semblent être en dehors des réalités en ne se considérant pas comme riches.
Bien sûr, le rapport à l'argent est très différent que celui des élèves d'un collège "classique". Là, les jeunes semblent être en dehors des réalités en ne se considérant pas comme riches.
Avec beaucoup d'humour, Riad Sattouf dénonce et nous fait nous interroger.
14/20
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