Auteur·trice·s : Florence Aubry
Éditeur·trice : Rouergue
Collection : Doado
Pages : 188
Date de parution : 4 avril 2018
Genre·s : Jeunesse
Synopsis : Après son bac, Elfie se trouve un job d'été dans un parc
océanographique. Très vite, on lui propose de devenir dresseuse
d'orques. Un boulot de rêve, croit-elle. Elle croit aussi qu'ils sont
amis, Titan et elle. Elle croit que dans ce parc, les animaux sont
heureux.
Mais, si vous ouvrez ce livre, vous y lirez des pages noires. Vous y lirez la véridique histoire de cette orque magnifique, Titan, l'histoire très sombre de la souffrance des cétacés en captivité.
Un roman inspiré de l'histoire vraie de l'orque tueuse Tilikum.
Mais, si vous ouvrez ce livre, vous y lirez des pages noires. Vous y lirez la véridique histoire de cette orque magnifique, Titan, l'histoire très sombre de la souffrance des cétacés en captivité.
Un roman inspiré de l'histoire vraie de l'orque tueuse Tilikum.
Mon avis : Militante pour les droits et la libération des animaux, je ne pouvais qu'être intéressée par ce livre. À travers une fiction, destinée principalement aux ados, l'autrice dénonce la captivité des cétacés dans les parcs. Nous allons en effet faire la rencontre de Titan, une magnifique orque mâle, entièrement noire, et d'Elfie, une jeune fille de dix-huit ans qui a trouvé un travail d'été dans un parc océanographique, à la caisse.
Rapidement, Elfie va devenir dresseuse d'orques, ce qu'elle imagine être un boulot de rêve. Elle pense en effet que les animaux sont heureux. Mais ce n'est pas le cas, y compris pour Titan. Son histoire est librement inspirée de Tilikum, l'orque tueuse.
Le livre est scindé en deux parties : nous suivons le point de vue d'Elfie avec les pages blanches, et un autre point de vue, avec les pages noires, qui nous révèle la réalité de ce qui se passe dans les parcs.
Toutes les études sur le sujet prouvent que les animaux sont des êtres sentients (la capacité d'éprouver des choses subjectivement, des émotions, d'avoir des expériences vécues), et nombreux sont-ils à ne plus supporter la captivité au point de tenter de se suicider. Mais les êtres humains pensent avoir droit de dominer tous les autres animaux et, pour notre propre plaisir, nous leur faisons subir des horreurs absolues. Les cétacés ne sont pas en reste... et c'est ce dont Florence Aubry parle dans ce livre.
Petit à petit, Elfie va être amenée à ce poser des questions et nous la voyons évoluer, tandis que l'autre narrateur nous parle des sentiments de Titan. De sa colère, de sa haine, de son désir de vengeance, son rêve de liberté... À plusieurs reprises, j'ai versé des larmes. La réalité m'a touchée, bien que je la connaissais déjà.
Alors oui, vous pourriez vous prendre une belle claque en lisant ce roman. Mais c'est absolument indispensable de prendre conscience de ce que nous faisons en allant dans des parcs océanographiques (j'ajoute que nous faisons la même chose en allant au zoo, au cirque, en pêchant, en chassant, en mangeant des produits d'origine animale et en utilisant des produits d'origine animale ou testés). Alors oui, si vous décidez d'aller dans un parc avec des cétacés, vous faite partie du problème.
Revenons-en au livre. La seule chose que je peux lui reprocher, c'est le manque de profondeur et de maturité (ce second point est assez normal, elle n'a que dix-huit ans) d'Elfie, que j'ai trouvée, somme toute, assez inintéressante. Mais les passages sur Titan et les autres orques sont bouleversants tant ils sont réalistes.
Je vous invite à vous renseigner auprès de l'association C'est assez ou, comme le suggère l'autrice, à visionner le documentaire Blackfish que je compte bien voir.
Merci à Babelio pour cette Masse Critique qui m'a permis de découvrir ce livre et merci aux éditions Rouergue pour cet envoi. Et, enfin, merci à Florence Aubry pour ce roman engagé et nécessaire.
16/20
Celui là, c'est sûr je le lirais. Merci pour cette découverte. C'est justement une des raisons qui font que je n'aime pas les zoos, et ce depuis toute petite.
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