Bakhita, de Véronique Olmi

Auteur·trice·s : Véronique Olmi

Éditeur·trice : Albin Michel

Pages : 456

Date de parution : 23 août 2017

Genre·s : Historique, biographie

Synopsis : Bakhita, née au Darfour au milieu du XIXe siècle, est enlevée par des négriers à l'âge de 7 ans. Revendue sur un marché des esclaves au Soudan, elle passera de maître en maître, et sera rachetée par le consul d'Italie. Placée chez des religieuses, elle demande à y être baptisée puis à devenir soeur.

Mon avis : Bakhita, c'est l'histoire de cette femme noire vendue sur un marché au Soudan alors qu'elle était encore petite fille. Devenue esclave, elle a eu plusieurs maîtres et connu bien des horreurs avant d'être placée chez les religieuses en Italie pour être baptisée. Elle demandera à devenir sœur et passera le reste de sa vie à être religieuse, traversant les deux guerres mondiales... 

Intriguée par ce livre depuis sa sortie, j'étais ravie de le trouver à la médiathèque. Je n'avais jamais entendu parler de Bakhita, qui a réellement existé et qui a été déclarée patronne du Soudan et sainte par Jean Paul II. Nous commençons sur l'enfance de cette femme, alors qu'elle en oublie son prénom (Bakhita n'est en effet pas son prénom) et va être vendue, séparée de sa sœur. 

Au fil des pages, l'autrice nous raconte l'existence d'esclave. C'était très dur à lire, notamment le tatouage, une torture abominable que je ne connaissais pas. L'écriture est hachée, les phrases très courtes... L'enfance de Bakhita nous est contée : la chaleur, les chaînes, la peur, les coups, les autres enfants, les autres esclaves... 

Passionnée au départ par cette histoire, j'ai décroché lorsque Bakhita est devenue servante italienne et religieuse. J'ai trouvé qu'il y avait moins de détails et d'informations, j'avais moins l'impression de lire un roman par rapport au début... 

Un destin tragique d'une femme inspirante qui, malgré toutes les horreurs et humiliations qu'elle a vécues, a continué à aider les autres et à vouloir leur bien. J'ai aimé que Véronique Olmi retrace dans un roman historique le parcours de cette religieuse. C'est un moyen pour moi de prendre conscience de l'horreur de l'esclavage, pour que jamais nous n'oublions ce crime contre l'Humanité. 

Malgré une fin un peu longue, c'était une très bonne lecture et j'ai aimé découvrir ce roman. 

15/20