lundi 28 avril 2014

Un logique nommé Joe, de Murray Leinster

Auteur : Murray Leinster
Traducteur : Monique Lebailly
Genre : Science-fiction, nouvelle
Editeur : Le Passager Clandestin
Collection : Dyschroniques
Parution : 7 février 2013
Pages : 48
Prix : 4 euros
ISBN : 978-2916952826

En 1946, Murray Leinster imagine les dérives d’un réseau informatique mondial.

« Vous connaissez les “logiques“. Vous en avez un chez vous. Ça ressemble à un récepteur d’images, seulement il y a des touches au lieu de cadrans et vous pianotez pour avoir ce que vous voulez ». Joe est un de ces logiques qui ont changé la civilisation. Mais celui-ci, fraîche- ment sorti des usines de la Logics Company, bénéficie d’un petit défaut de fabrication qui le rend plus réactif, plus entreprenant, plus efficace et toujours au service du client. Accédant à des contenus confidentiels, puisant dans les données éparpillées sur le réseau mondial, Joe répond à toutes vos questions et trouve une solution adaptée à tous vos souhaits... y compris assassiner votre femme sans vous faire prendre ou dévaliser une banque sans risque. Froidement, sans pen- ser à mal, Joe mènerait-il l’humanité à sa perte ?

Un logique nommé Joe – publié en 1946, époque où l’ordinateur le plus perfectionné pesait trente tonnes et remplissait une salle de 150 m2 – est une nouvelle véritablement visionnaire. Non sans humour, Leinster décrit les ravages exponentiels découlant d’un accès illimité à la connais- sance et de ses usages immodérés.

Mon avis :

Un logique est le précepteur de l'ordinateur, une machine révolutionnaire permettant de faire des recherches et de contacter des gens. Cependant, malgré toutes les informations que les gens peuvent obtenir grâce aux logiques, il existe une censure permettant aux logiques de ne pas répondre à toutes les questions.

Seulement, un logique différent des autres, Joe, va semer la pagaille et entraîner un dysfonctionnement dans tous les logiques de la ville, permettant ainsi aux habitants de répondre à toutes leurs demandes, même les plus saugrenues... et aussi, les plus dangereuses pour autrui. En effet, à cause de ce dysfonctionnement, ils peuvent obtenir les réponses à toutes leurs questions, y compris le meilleur moyen de tuer sa femme sans se faire attraper !

Cette nouvelle nous amène à nous demander ce qui se passerait dans pareil cas. Bien qu'écrit en 1946, soi largement avant que les ordinateurs connaissent une telle avancée, c'est un ton très moderne qui est abordé, à tel point qu'on pourrait croire qu'il a été écrit ces dernières années. J'ai trouvé malheureusement le récit trop court, ne nous laissant pas le temps de nous immerger totalement dedans. C'est ce que je reproche souvent aux nouvelles, mais j'ai trouvé ça plus présent, ici. Peut-être que le sujet, très bien traité, aurait mérité quelques pages supplémentaires. Pour le reste, c'était une lecture très intéressante !

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