lundi 25 novembre 2019

Le dieu vagabond, de Fabrizio Dori


Illustrateur·trice·s : Fabrizio Dori
Scénariste·s : Fabrizio Dori
Coloriste·s : Fabrizio Dori
Éditeur·trice : Sarbacane
Pages : 156
Date de parution : 2 janvier 2019
Genre·s : Bande dessinée, mythologie

Synopsis : Dernier de sa lignée divine, Eustis le satyre mène une vie oisive et solitaire dans le monde moderne. Lorsqu’il découvre que d’autres dieux ont survécu, il part à la recherche de son ami Pan, curieux disparu qui semble cristalliser l’attention de tout le nouveau panthéon de l’« Hôtel Olympus ». Mais Eustis n’est qu’une divinité mineure, et peut-être vient-il de mettre le doigt dans un engrenage dangereux…

Mon avis : J'avais repéré ce livre lors du salon Quai des Bulles et, même si j'avais été attirée par sa couverture et que j'aime beaucoup ce que les éditions Sarbacane publient, j'avais décidé de ne pas l'acheter. Je l'ai donc emprunté à la médiathèque, puisque je participe au prix en bulle et qu'il fait partie des livres sélectionnés. 

L'histoire ? C'est celle d'Eustis, un satyre qui possède des dons et qui est la seule divinité restante dans le monde... Jusqu'à ce qu'Hécate lui confie une mission. Eustis part alors avec deux drôles de compagnons afin de retrouver Pan, qui a disparu. 

Sur fond de mythologie grecque, Fabrizio Dori nous offre une épopée formidable et amusante, avec des protagonistes pour le moins originaux. Il y a peu de texte, si bien que cette bande dessinée d'un peu plus de cent cinquante pages se lit en réalité très vite et ce, même en prenant son temps pour observer les magnifiques illustrations. 

Il y a de nombreuses références à Van Gogh (et à d'autres artistes que je ne connais pas forcément), notamment avec les tournesols. Ainsi, c'était vraiment un régal pour les yeux, entre les clins d’œil artistique et la représentation des divinités grecques et de leur monde. 

Bien que l'aspect onirique soit déroutant, je l'ai apprécié et j'ai passé un bon moment de lecture. Je n'aurais peut-être pas découvert cet ouvrage - n'étant pas spécifiquement intéressée par la thématique - sans le prix en bulles et je suis ravie de l'avoir fait, étant donné que j'ai été charmée par le talent d'illustrateur de Fabrizio Dori. 

15/20

2 commentaires:

  1. J'ai également lu la bande dessinée, avant le festival, en vue d'un potentiel achat mais pour ma part, malgré les illustrations absolument sublimes et l'aspect tout à fait onirique de l'ouvrage, je n'ai pas été convaincue. Pour autant, la bande dessinée fait beaucoup parler d'elle et plaît énormément. J'ai dû passer à côté.

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    1. Oui, je l'ai trouvée sympathique mais je suis passée à côté du coup de coeur également !

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