lundi 28 janvier 2019

Handsome Harry, de James Carlos Blake


Auteur·trice·s : James Carlos Blake
Traducteur·trice·s : Emmanuel Pailler
Éditeur·trice : Gallmeister
Collection : Americana
Pages : 316
Date de parution : 3 janvier 2019
Genre·s : Roman, polar

Synopsis : Dans la bande de John Dillinger, il y a Red, Charley, Russell et moi, “Handsome Harry” Pierpont. S’il y avait eu un chef, ça aurait été moi, même John le dit. Mais John aime avoir sa photo dans les journaux et faire le malin devant les dames, alors on ne se souvient que de lui. Il est le plus cool d’entre nous, je vous le garantis, sur un boulot comme sous les balles. Nous prenons l’argent là où il se trouve : dans les banques. Sans nous vanter, en matière de casse, nous sommes les meilleurs. Un chauffeur, trois ou quatre gars motivés, une voiture de remplacement, et le tour est joué. Les journaux disent que nous sommes dangereux, l’Ennemi public n°1 : n’exagérons rien. On ne veut de mal à personne, on aime juste les belles voitures, les jolies filles et les fêtes entre copains. On sait bien que ça ne va pas durer, que les flics nous attraperont un jour ou l’autre. En attendant, on profite de la vie.

Mon avis : Dans ce roman inspiré de faits réels, James Carlos Blake s'est intéressé au gang Dillinger qui a commis plusieurs braquages durant les années folles, en s'intéressant particulièrement à l'homme qui était dans l'ombre de John Dillinger : Harry Pierpont, dit Handsome Harry, qui fut l'un des cerveaux de la bande. 

Bien que déconcertante, notamment avec les dialogues directement incorporés dans la récit, la plume de l'auteur est très fluide et j'aurais pu dévorer cette histoire si j'avais pu dégager plus de temps pour lire durant les dernières semaines. 

C'était un plaisir d'être transportée aux Etats-Unis dans les années 20, aux côtés de ces braqueurs auxquels je me suis attachée au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. J'ai trouvé qu'Harry Pierpont était particulièrement vulgaire, mais d'une manière qui le rendait sympathique. 

À la fin de l'ouvrage, James Carlos Blake précise qu'il s'agit d'un roman, bien que tous les personnages aient réellement existé et que les événements importants avaient eu lieu. L'auteur a réussi à rendre vie aux membres de ce gang et à raconter, tout en romançant, leur histoire. 

Merci aux éditions Gallmeister, au groupe Picabo River Book Club et à Léa Touch Book, qui m'ont permis de découvrir ce formidable récit d'aventures et le gang Dillinger. 

4 commentaires:

  1. Je suis très heureuse que le livre t'ait plu, nous partageons le même avis : cela fait un bien fou de suivre des aventures rocambolesques de temps en temps, et pas seulement des récits de vie tragique !
    Tu as tout comme moi remarqué la narration peu commune avec ces dialogues directement intégrés au sein des propos, c'est vraiment étonnant mais j'ai apprécié. C'est quelque chose que j'ai retrouvé dans "Né d'aucune femme" de Franck Bouysse, et je trouve que ça apporte une plus value.

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    1. C'est une narration que j'ai déjà vue dans d'autres ouvrages, notamment chez Gallmeister, si je ne me trompe pas, et qui est intéressante, je trouve !

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    2. Oh, très intéressant ! Tu aurais des exemples de chez Gallmeister à me conseiller ?

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    3. Je n'en ai pas en tête... désolée !

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