Illustrateur·trice·s : Frédérik Salsedo
Scénariste·s : Olivier Jouvray
Coloriste·s : Greg Salsedo
Éditeur·trice : Le Lombard
Genre·s : Bande-dessinée, science-fiction
Synopsis : À la fin des années 2000, les sociétés Google et Facebook annonçaient la
fin prochaine de la notion de vie privée. Soixante ans plus tard, la
multiplication des caméras, des réseaux sociaux et des systèmes de
surveillance automatisés leur ont donné raison et finalement tout le
monde s'en accommode. Tout le monde ou presque... Quand Adil, jeune
étudiant londonien bien sous tout rapport, apprend que sa jeune soeur
Laurette a participé, avec un groupe d'activistes, à un attentat visant
un important centre de traitement des données numériques, il ne comprend
pas de quoi on lui parle. Quand il découvre en plus qu'elle a disparu
juste après l'attentat, vraisemblablement enlevée par un commando
inconnu, au nez et à la barbe de la police, il se dit qu'on nage en
pleine science fiction...
Mon avis :
Les invisibles, tome 1 (56 pages) : Mon copain étant passionné de sécurité informatique et de tout ce qui est en lien avec la vie privée, j'ai tout de suite pensé à lui en voyant ce livre que j'ai emprunté à la médiathèque, et la curiosité l'a emportée pour ma part...
L'histoire se situe à Londres en 2060, où le système de surveillance est automatisé et où personne n'a plus de vie privée... Laurette est fille d'ancien flic et participe à un groupe d'activistes qui est contre ces méthodes de surveillance de masse. Lors d'une action terroriste, elle va être enlevée par une organisation secrète encore plus importante que la sienne...
Je m'attendais à tout autre chose, et je n'ai au final pas été plus emballée que ça par le déroulement de l'histoire. Les personnages sont très peu travaillés pour le moment, et même si le scénario se laisse lire, il n'est pas non plus captivant. Cependant, je suis persuadée qu'Olivier Jouvray va réussir à l'améliorer dans les deux prochains tomes.
Au niveau des illustrations de Frédérik Salsedo, ce n'est pas franchement ma tasse de thé, mais ça correspond plutôt bien à l'univers futuriste.
Un premier tome en demi-teinte, il faudra que je lise la suite pour me faire une idée complète.
13/20
Trompeuses apparences, tome 2 (56 pages) : C'est avec curiosité que je me suis lancée dans cette lecture, bien que je n'avais pas accroché plus que cela au premier volume, lu quelques mois auparavant.
Cette fois, nous retrouvons Laurette, qui fait partie dans un groupe d'organisation secrète dont le but est de dénoncer les méthodes de surveillance de masse et certain·e·s politicien·ne·s. Elle va retrouver son frère Adil, qui s'est joint à la police afin d'enquêter sur sa disparition.
Tout se passe très vite et je n'avais pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passait. J'ai très moyennement accroché à cette suite, le scénario d'Olivier Jouvray ne me plaisant pas plus que cela. Quant aux illustrations de Frédérik Salsedo (et à la colorisation de son frère Greg Salsedo), ce n'est pas forcément ce qui me donne envie de poursuivre la série...
Malgré tout, je suis quand même curieuse de connaître le fin mot de l'histoire, et je vais lire le troisième et dernier tome.
12/20
Tel est vu qui croyait voir, tome 3 (56 pages) : Ce troisième - et dernier - volume de la trilogie se déroule deux ans après la fin du réseau d'invisibles, et nous allons suivre les différents protagonistes dans leur propre mission.
Ce tome se concentre plus sur le père de Laurette et Adil, un personnage que j'ai trouvé antipathique et dont je ne comprenais pas forcément les motivations (à part de sauver lui-même, semblerait-il). Heureusement, ses enfants s'en sont tiré·e·s indemnes et ne sont pas en prison, contrairement aux autres membres.
Encore une fois, je n'ai pas accroché plus que cela à l'intrigue, notamment parce que je n'aimais pas particulièrement les illustrations. C'est néanmoins une trilogie que je suis contente d'avoir lue, et je vais prêter ce dernier volume à mon copain (qui s'intéresse de près à la cybersécurité) afin qu'il termine, lui aussi, la lecture de cette série.
Rapidement lu, cet ouvrage met en avant les magouilles des politicien·ne·s avec une histoire plutôt réaliste. C'est une dénonciation que j'ai trouvée intéressante, et la conclusion est plaisante.
12/20
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