Illustrateur·trice·s : Tyef
Scénariste·s : David Volpi
Éditeur·trice : Y.I.L
Genre·s : Bande-dessinée, science-fiction
Synopsis : De nos jours, les espèces bovines naissent pour la plupart stériles,
menaçant à court terme l'industrie agroalimentaire. En parallèle, Doc,
un scientifique chevronné, met au point une formule qui change l'ADN
humain en ADN animal. Sa découverte lui ouvre les portes d'un « nouveau
monde » dans lequel les animaux sont animés d'une réelle conscience et
sont capables d'émotions. Des êtres sentients en somme, tout comme
l'Homme. Cette révélation pose plus que jamais la question du rapport de
l'Homme à l'Animal. Malheureusement, sa formule attire la convoitise
d'individus hauts placés qui élaborent un projet machiavélique sous le
nom de code « Animal Project »…
10 ans plus tard, le jeune Lucas ne se doute pas que son destin est directement lié à cette formule…
10 ans plus tard, le jeune Lucas ne se doute pas que son destin est directement lié à cette formule…
Mon avis :
Animal project, tome 1 (52 pages) : Un homme a élaboré une formule pour changer l'ADN humain en une autre ADN, mais des personnes hauts placées sont intéressées par ça, et pas pour les bonnes raisons. Elles élaborent un projet intitulé "Animal Project". Quelques années plus tard, un jeune homme, Lucas, va faire la rencontre avec un chien errant et le Doc', et sa vie va être changée à jamais...
C'est une bande-dessinée que nous pouvons aisément classer en science-fiction, mais un certain nombre de choses restent réalistes. En effet, la sentience, c'est-à-dire la capacité d'éprouver des choses subjectivement, des émotions, d'avoir des expériences vécues, existe aussi chez d'autres animaux que les êtres humains. C'est pour cette raison, principalement, que nous sommes nombreux·euses à refuser l'exploitation animale.
Et David Volpi, le scénariste, va nous parler de cette sentience puisque nous allons voir ce que les animaux vivent... en particulier ce qui se passe avec le trafic des animaux, que ce soit pour l'expérimentation ou même pour les chiens de combat. Lucas va se retrouver confronter à ça.
Tout se passe très vite et il reste encore beaucoup de choses à comprendre - qui seront probablement expliquées dans les prochains tomes - et j'ai bien aimé l'immersion dans cet univers. La thématique est intéressante et bien traité, et les illustrations de Tyef étaient chouettes. J'y ai trouvé, par exemple, des jeux de couleur, où nous passons de couleurs assez vives à d'autres de plus en plus sombre, en fonction de l'ambiance du récit.
Un début prometteur d'une bande-dessinée qui se porte contre l'expérimentation animale et le trafic. De plus, 50% des droits d'auteur sont reversés à une association (Pro Anima, pour ce premier tome). Une raison de plus de le découvrir !
15/20
Justice, tome 2 (52 pages) : Après le premier volume qui se terminait sur un cliffhanger, j'ai tout de même attendu un an avant de lire la suite - ne me demandez pas pourquoi !
Nous reprenons l'histoire peu de temps après, alors que Lucas a retrouvé sa forme humaine au pire moment, grâce au Doc'. Lorsqu'il a été transformé en chien, il a découvert leurs souffrances (notamment celles des chiens de combats ou sur lesquels les humain·e·s font des expériences...) et aimerait pouvoir changer les choses...
Dans ce second tome, tout va très vite et nous n'avons pas le temps de dire "ouf" et encore moins de nous ennuyer... David Volpi aborde un peu plus certaines thématiques (il va parler des cochons et donc des animaux dits "d'élevage") et ça devient de plus en plus intéressant. Et les illustrations de Tyef, que je trouve réussies, jouent beaucoup sur mon appréciation du livre.
Je dois dire que je suis contente d'avoir découvert cette série qui a le mérite de parler de souffrance et d'exploitation animale, et que je vous la recommande vivement. Pour ce deuxième volume, 50% des droits d'auteurs sont reversés à l'association L214.
15/20
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