Auteur·trice·s : Alessandro Pignocchi
Illustrateur·trice·s : Alessandro Pignocchi
Éditeur·trice : Steinkis
Collection : Roman graphique
Pages : 128
Date de parution : 1er mars 2017
Genre : Bande-dessinée, science-fiction
Synopsis : Et si le Premier ministre se prenait de passion pour les rainettes ? Et si écraser un hérisson par mégarde risquait de déclencher la fureur de son esprit protecteur ? Et si le monde et ses dirigeants adoptaient l’animisme des Indiens d’Amazonie ? La culture occidentale traditionnelle, quant à elle, ne subsisterait plus que dans quelques régions françaises, où un anthropologue jivaro viendrait l’étudier et militer pour sa sauvegarde. De ce parti pris, Alessandro Pignocchi fait émerger un monde où les valeurs s’inversent, les lignes se déplacent et où les rainettes reçoivent enfin la considération qu’elles méritent.
Mon avis : Un monde où tout est inversé... Il est reconnu que les animaux non-humains et les plantes ont une vie intellectuelle et sentimentale, plus personne ne souhaite exercer des métiers de "pouvoirs" comme président.e, les responsables politiques sont préoccupés par la vie des rainettes...
Dans ce livre, Alessandre Pignocchi imagine la ville de Paris où nous prendrions exemple sur les Jivaros. Cela amène des situations cocasses et invraisemblables, avec un Premier Ministre captivé par les rainettes, par exemple.
Les illustrations sont plutôt simples, avec des couleurs claires et des visages pas forcément remplis (nous ne voyons pas leurs yeux, par exemple) mais j'ai néanmoins apprécié ces dessins, que je trouvais très jolis, emprunts de poésie.
C'est une bande-dessinée de science-fiction (d'anticipation...?) qui, comme je le disais, paraît invraisemblable. Mais n'aurions-nous pas tout à gagner à considérer enfin les animaux non-humains et même les plantes ? Bien sûr que si. Préserver notre planète devrait être le souci de tous.tes, c'est primordial... Et pourtant, les dirigeant.e.s préfèrent continuer à s'en mettre plein les poches, et même nous, personnes lambdas, ne prenons pas conscience que nous vivons à crédit sur cette planète.
L'auteur amène là une véritable réflexion, et j'ai trouvé le monde qu'il dépeignait très plaisant, et pas plus ridicule que celui dans lequel nous vivons actuellement. C'était une très bonne lecture, qui était à la fois amusante - avec ces situations pour le moins inhabituelles - mais qui fait également travailler les méninges.
Illustrateur·trice·s : Alessandro Pignocchi
Éditeur·trice : Steinkis
Collection : Roman graphique
Pages : 128
Date de parution : 1er mars 2017
Genre : Bande-dessinée, science-fiction
Synopsis : Et si le Premier ministre se prenait de passion pour les rainettes ? Et si écraser un hérisson par mégarde risquait de déclencher la fureur de son esprit protecteur ? Et si le monde et ses dirigeants adoptaient l’animisme des Indiens d’Amazonie ? La culture occidentale traditionnelle, quant à elle, ne subsisterait plus que dans quelques régions françaises, où un anthropologue jivaro viendrait l’étudier et militer pour sa sauvegarde. De ce parti pris, Alessandro Pignocchi fait émerger un monde où les valeurs s’inversent, les lignes se déplacent et où les rainettes reçoivent enfin la considération qu’elles méritent.
Mon avis : Un monde où tout est inversé... Il est reconnu que les animaux non-humains et les plantes ont une vie intellectuelle et sentimentale, plus personne ne souhaite exercer des métiers de "pouvoirs" comme président.e, les responsables politiques sont préoccupés par la vie des rainettes...
Dans ce livre, Alessandre Pignocchi imagine la ville de Paris où nous prendrions exemple sur les Jivaros. Cela amène des situations cocasses et invraisemblables, avec un Premier Ministre captivé par les rainettes, par exemple.
Les illustrations sont plutôt simples, avec des couleurs claires et des visages pas forcément remplis (nous ne voyons pas leurs yeux, par exemple) mais j'ai néanmoins apprécié ces dessins, que je trouvais très jolis, emprunts de poésie.
C'est une bande-dessinée de science-fiction (d'anticipation...?) qui, comme je le disais, paraît invraisemblable. Mais n'aurions-nous pas tout à gagner à considérer enfin les animaux non-humains et même les plantes ? Bien sûr que si. Préserver notre planète devrait être le souci de tous.tes, c'est primordial... Et pourtant, les dirigeant.e.s préfèrent continuer à s'en mettre plein les poches, et même nous, personnes lambdas, ne prenons pas conscience que nous vivons à crédit sur cette planète.
L'auteur amène là une véritable réflexion, et j'ai trouvé le monde qu'il dépeignait très plaisant, et pas plus ridicule que celui dans lequel nous vivons actuellement. C'était une très bonne lecture, qui était à la fois amusante - avec ces situations pour le moins inhabituelles - mais qui fait également travailler les méninges.
15/20
hum non pas trop mon genre de lecture
RépondreSupprimerUn ouvrage que je ne connaissais pas et qui a l'air intéressant :)
RépondreSupprimer[Ah, le nouveau blog https://anaislemillefeuilles.wordpress.com/ semble déjà à l'arr^t depuis avril 2020... On ne peut qu'espérer qu'Anaïs va bien! Et, sur CE blog, l'auteur n'a pas les honneur de l'index?].
RépondreSupprimerPersonnellement, pour les 3 albums (hé oui, ils sont trois parus, à ce jour), j'ai davantage été sensible à l'ironie qu'à la poésie. Poésie des dessins de mésanges, peut-être - mais en décalage par rapport à leurs paroles cash et trash!
En attendant un 4ème tome... pour 2022?
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Bonjour :)
SupprimerOui j'ai peu posté d'articles sur l'autre blog entre avril et aujourd'hui (un seul, je crois, publié en août me semble-t-il). Je vais bien, j'ai juste peu de temps à consacrer pour le blog en ce moment :)