jeudi 9 mars 2017

Rides, de Paco Roca

Auteur·trice·s : Paco Roca
Illustrateur·trice·s : Paco Roca
Traducteur·trice·s : Carole Ratcliff
Éditeur·trice : Delcourt
Collection : Mirages
Pages : 100
Date de parution : Février 2007
Genre : Bande-dessinée, contemporain

Synopsis : Admis dans une résidence pour le troisième âge parce qu'il souffre de la maladie d'Alzheimer, Ernest ressent la vie en collectivité comme une épreuve. Mais il accepte bientôt son nouvel environnement et décide de se battre afin d'échapper à la déchéance à laquelle son mal le destine. Pour l'auteur, la communauté des hommes est pareille à une bibliothèque dans laquelle les livres s'amoncellent en montagnes de papier jaunissant peuplées de rêves et de fantaisies. L'usure de toute une vie les couvre de rides, et certains voient les lettres de leurs pages s'effacer, feuille après feuille, jusqu'à redevenir entièrement blanches. Malgré cela, les émotions les plus intenses survivent, préservées comme un trésor caché sur une île lointaine...

Mon avis : J'avais été très touchée par la bande-dessinée Pour la vie de Stassi et Goupil, et c'est là que quelqu'un m'avait recommandé Rides. Alors, quand j'ai vu ce dernier à la médiathèque, je n'ai pas hésité une seconde !

L'histoire, c'est celle d'Ernest, un homme d'un certain âge qui arrive en maison de retraite. Il se sent délaissé par sa famille, mais il est très bien accueilli par Emile, un autre pensionnaire avec lequel il partage sa chambre. Ce dernier lui fait visiter l'endroit et lui présente les autres personnes. C'est à la fois drôle et triste de voir le comportement des différents personnages. Ernest, quant à lui, ne prend pas conscience de sa maladie. 

Cette bande-dessinée m'a permis de prendre d'autant plus conscience de la solitude et de la tristesse qui régnait dans les maisons de retraite, dans lesquelles je me suis toujours sentie mal à l'aise. Paco Roca a su très bien dresser le portrait de ces lieux : des personnes, souvent perdues, réglés uniquement par les horaires de repas et du coucher. Je me sens impuissante face à tout cela, et en même temps, je ne vais pas souvent voir ma grand-mère à la maison de retraite, ma grand-mère qui n'a plus tout sa tête. 

Je me demande ce qu'il peut bien nous rester, quand nous perdons nos souvenirs. Cela doit être terrible, d'autant lorsque nous prenons conscience de la maladie. C'est un récit très touchant, et il l'est devenu encore plus lorsque j'ai appris à la fin que les personnages étaient inspirés de personnes ayant réellement existé.


15/20

1 commentaire:

  1. Une bande dessinée qui pourrait vraiment beaucoup me plaire alors j'en prends note, merci pour la découverte :)

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