dimanche 16 octobre 2016

Les Vieux Fourneaux, de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet

Illustrateur·trice·s : Paul Cauuet
Scénariste·s : Wilfrid Lupano
Coloriste·s : Jérôme Maffre
Éditeur·trice : Dargaud
Genre : Bande-dessinée, humoristique

Synopsis : Pierrot, Mimile et Antoine, trois septuagénaires, amis d'enfance, ont bien compris que vieillir est le seul moyen connu de ne pas mourir. Quitte à traîner encore un peu ici-bas, ils sont bien déterminés à le faire avec style : un oeil tourné vers un passé qui fout le camp, l'autre qui scrute un avenir de plus en plus incertain, un pied dans la tombe et la main sur le coeur. Une comédie sociale aux parfums de lutte des classes et de choc des générations, qui commence sur les chapeaux de roues par un road-movie vers la Toscane, au cours duquel Antoine va tenter de montrer qu'il n'y a pas d'âge pour commettre un crime passionnel.

Mon avis : 

Tome 1 (56 pages) : Dans cette bande-dessinée, nous allons suivre Pierrot, Mimile et Antoine, un trio de septuagénaires pas comme les autres, qui vont être amenés à courir à travers la Toscane pour empêcher un crime passionnel. Ils sont accompagnés d'une jeune femme enceinte, pas toujours très commode. Les personnages ont des caractères très différents, mais que j'ai tous appréciés. 

En effet, j'ai passé un excellent moment en découvrant ce premier tome, avec la mise en place de l'intrigue qui promet une très bonne suite. C'est une bande-dessinée très drôle, et j'ai adoré certains passages, notamment celui écrit à l'arrière de la quatrième de couverture (que je vous laisse découvrir, tout comme le livre !).

16/20

Tome 2 (56 pages) : Ayant adoré le premier tome, j'étais ravie de pouvoir retrouver ces vieux un peu hors du commun. Encore une fois, Pierrot, Mimile et Antoine vont se retrouver dans une sacrée situation.

Cette bande-dessinée me plaît énormément, tout d'abord grâce à l'humour extrêmement présent, qui est un humour qui me correspond bien. De nombreuses petites choses m'ont plus : de l'histoire de la baguette de pain, en passant par l'association militante anarchiste "Ni yeux ni maître", à la mamie qui veut devenir pirate informatique !

Que nous réserve le troisième tome...?

16/20




Tome 3 (64 pages) : Encore un excellent tome qui m'a fait rire, et qui aborde en plus des sujets importants (que je ne préfère pas évoquer, pour ne pas vous spoiler), avec toujours l'humour pour trame de fond. Une réussite ! 

J'ai retrouvé avec plaisir Mimile, Antoine, Pierrot et Sophie ! Ce nouvel album est plutôt concentré sur Mimile, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé la fin.

Surtout que... Ce n'est pas une trilogie alors... vivement la suite !

16/20




Tome 4 (56 pages) : Dans ce quatrième tome, Sophie et son grand-père Antoine reviennent d'une tournée de théâtre Le loup en slip, et il y a du mouvement au village... Entre l'arrivée d'une Zone À Défendre pour sauvegarder le lieu où vit une espèce protégée de sauterelle, la magicienne dentelée ; et le retour de Pierrot avec sa bande de Ni yeux ni maîtres. 

Cette fois, nous aurons des révélations sur le père de Sophie, et aussi sur les histoires d'amour catastrophiques de cette dernière... 

Entre humour et revendications, c'était un véritable plaisir de se replonger dans les aventures des vieux fourneaux. Un tome un poil moins bon que le précédent, mais c'était tellement chouette d'en découvrir un nouveau que je n'en tiens pas compte, et je l'ai dévoré !

16/20

Tome 5 (56 pages) : C'est probablement le tome le plus engagé de la série jusqu'à présent... En effet, nos trois vieux préférés, Antoine, Pierrot et Mimile, viennent en aide aux réfugié·e·s et se portent encore plus contre l'ordre établi, notamment Pierrot, qui retrouve une femme qu'il a aidée durant sa jeunesse et qui est devenue flic...

J'ai dévoré ce cinquième tome et je n'ai pas boudé mon plaisir, parce que le scénario de Wilfrid Lupano est de qualité... C'est même un très bon cru, cette année !

Ces vieux anarchistes m'ont donné encore plus envie de militer et de me révolter. Le message politique est passé, et j'ai tout de même passé un excellent moment parce qu'il y a de nombreuses situations amusantes (comme par exemple les retrouvailles entre le père de Sophie et son grand-père, Antoine). 

Un ouvrage (mi)militant comme on en voit peu : des phrases drôles et acerbes ("Je te fais pas la bise, faut pas déconner non plus, j'ai mieux vieilli que Renaud. Société tu m'auras pas."), et une formidable critique du capitalisme et de la manière dont les migrant·e·s sont traité·e·s partout dans le Monde. 

17/20

1 commentaire:

  1. J'avoue, pour les avoir croisé plusieurs fois à la librairie, que je serai bien tentée d'y jeter un œil :)

    RépondreSupprimer