La mémoire des murs, de Tatiana de Rosnay

Tatiana de Rosnay

Contemporain

Le Livre de Poche

153 pages

8 septembre 2010

Synopsis : L’appartement correspondait pourtant exactement à ce que Pascaline, informaticienne de quarante ans, avait imaginé pour sa nouvelle vie de femme divorcée sans enfants. Un deux-pièces calme et clair donnant sur une rue animée.
Mais à peine installée, elle apprend par une voisine qu’un drame s’y est déroulé quelques années auparavant. Comment vivre dans un lieu marqué par l’horreur ? Comment continuer à dormir dans cette atmosphère oppressante ? Et pourquoi Pascaline est-elle obsédée par cette tragédie ?
Lentement, sûrement, par touches infimes, cette histoire ranime chez elle une ancienne douleur, une fragilité secrète restée longtemps enfouie.
Seule face à la mémoire des murs, elle devra affronter son propre passé.

Mon avis : Ce qu'on peut reconnaître sans peine dans le style d'écriture de Tatiana de Rosnay, c'est sa facilité à nous entraîner dans ces histoires, à tel point que ces livres se lisent presque tous très rapidement, souvent d'une traite. Cette fois encore, avec La mémoire des murs, l'auteure a su me captiver, et le roman a été terminé très rapidement. 

Nous suivons Pascaline, une femme de quarante ans, informaticienne et assez solitaire. Elle est divorcée, et encore obsédée par son ex-mari, Frédéric. Elle croit voir une nouvelle vie lorsqu'elle trouve un appartement qui lui convient parfaitement. Dès le début, pourtant, elle s'y sent mal... Jusqu'à ce qu'elle apprenne que sa chambre a été témoin d'un terrible meurtre, le premier d'une série de sept. Pascaline va rapidement en apprendre plus sur cette jeune fille violée et tuée dans son appartement, et sur le tueur en série qui a commis plusieurs crimes avant d'être arrêté. Cette histoire va tourner à l'obsession pour elle, et va faire surgir les démons du passé. 

C'est un livre dérangeant, qui nous emmène dans les tréfonds de l'âme humaine, de l'obsession, de la névrose et de la folie. Cette fascination morbide qu'a Pascaline pour les meurtres a su me mettre mal à l'aise. Quant à la fin, elle était tout simplement surprenante. J'avais envie de continuer l'histoire, un peu trop courte à mon goût, et de savoir ce qui allait se passer ensuite.