La conquête des coeurs et des esprits, d'Hugues Jallon

Hugues Jallon

Contemporain

Verticales

118 pages

19 février 2015

Synopsis : C'est le milieu de l'après-guerre. C'est le temps des rêves, de la puissance des hommes et des machines, le temps des héros sans visage de l'aventure spatiale, celui des explorateurs fanatiques des profondeurs de l'esprit humain, le temps des ingénieurs et des prophètes, celui des théoriciens de la guerre psychologique, tous emportés dans une course glorieuse et sans issue pour la conquête de nos âmes. Ils s'appellent Neil, Ayn, Jim, Claude, Ted, Ron, Charles, Veronica. En brouillant les pistes de leurs destins singuliers, Hugues Jallon saisit les pulsions secrètes - mégalomanie, paranoïa, mélancolie - d'un monde qui s'enfuit. Mené à un rythme effréné, La conquête des cours et des esprits est l'épopée souterraine de ce qui est arrivé à nos rêves.

Mon avis : J'ai reçu ce livre de la part des éditions Verticales dans le cadre de la "Masse Critique" sur Babelio, et j'étais très intriguée par ce court roman. Malheureusement, je n'ai pas accroché, cette fois-ci. J'ai eu beau essayer de me concentrer, de comprendre ce que je lisais, je n'y parvenais pas. 

Laissez-moi vous expliquer. 

L'écriture est faite de courtes de phrases, comme un chant (c'est d'ailleurs le nom de chaque chapitre "Chant", suivi d'un numéro) ou comme un poème... Il n'y a pas de points, pas de virgules. C'est une écriture qui peut être déroutante lorsqu'on a pas l'habitude, et c'est mon cas. 

De plus, je n'ai pas forcément beaucoup de références sur les différents thèmes abordés (la guerre froide, la conquête spatiale...) et sur les personnages historiques évoqués dans le livre, si bien que je peinais souvent à suivre. Mais là, c'est plutôt un manque de culture générale de ma part, et ce n'est en rien lié au livre. 

En revanche, si l'écriture ne vous rebute pas et que vous vous sentez capable de comprendre les références, ce livre pourrait très bien vous plaire. Malheureusement, il n'a pas conquis ni mon cœur, ni mon esprit...