mercredi 26 février 2014

Princesse Bari, de Sok-Yong Hwang

Auteur : Sok-Yong Hwang
Traducteurs : Mikyung Choi et Jean-Noël Juttet
Genre : Littérature contemporaine
Éditeur : Philippe Picquier
Parution : 22 août 2013
Pages : 254
Prix : 19 euros
ISBN : 978-2809709322

Synopsis :

Princesse Bari conte l’histoire d’une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l’océan à fond de cale d’un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions. A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres. Ce roman habité par l’âme d’une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l’autre bout du monde l’eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l’apaisement.

Mon avis : 

Je ne me suis jamais vraiment intéressée à la littérature asiatique, et je ne connaissais même pas les éditions Philippe Picquier il y a quelques temps encore. Maintenant que j'ai découvert cette maison d'édition, j'ai bien envie d'élargir mes connaissances sur cette littérature. J'ai eu l'occasion de lire Princesse Bari, et j'étais assez intriguée par le résumé. 

Bari est donc une jeune fille coréenne qui vit avec sa mère, son père, ses six sœurs aînées, sa grand-mère et sa chienne. Sa grand-mère lui raconte souvent des histoires, notamment celle de la Princesse Bari. Malheureusement, elle va devoir fuir la Corée du Nord, et va se retrouver séparée du reste de sa famille. Nous allons la suivre dans toutes ses péripéties et ses malheurs, et c'est aussi l'occasion de découvrir les difficultés auxquels les clandestins coréens doivent faire face. Pour finir, Bari rejoindra saine et sauve l'Angleterre, où elle va vivre.

Comme dans le conte raconté par sa grand-mère, Bari dispose d'un pouvoir qui lui permet de savoir où les gens ont mal, et pour quelles raisons. Son histoire est très semblable à celle du conte, et nous pouvons suivre les deux, tout au long du roman. Elles se rejoignent parfaitement, et sont toutes les deux très belles. 

J'ai vraiment apprécié cette découverte, et je souhaiterais élargir mes connaissances dans la littérature coréenne (ou, plus largement, asiatique) et, pourquoi pas, peut-être lire d'autres livres du même auteur. C'est un roman qui se lit relativement vite, l'histoire est très intéressante, et très belle.

2 commentaires:

  1. Il est l'air d'être très bien ! :)
    Il y a un livre, je ne sais pas si tu l'a lu, que s'appelle Geisha, d'Arthur Golden, qui est vraiment excellent et que je te conseille :)

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  2. J'adore lire tes chronique car on a des lecture bien différente et sa me permet de lire des livre auquel je ne me serais pas retourner en librairie :)

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