Pornocratie, de Catherine Breillat

Auteure : Catherine Breillat

Genre : Contemporaine

Éditeur : Denoël

Parution : 22 janvier 2004

Pages : 143

Prix : 13 euros 80

ISBN : 978-2207252017

Synopsis :

«- Parce que vous n'aimez pas les femmes, vous pouvez justement me regarder. Je veux dire avec impartialité.- De quoi il s'agit ?- De cela. Me regarder par là où je ne suis pas regardable. Vous n'aurez pas besoin de me toucher. Votre témoignage suffira.- Ce sera chair, dit-il.»Belle, jeune, mi-ange, mi-louve, une fille propose un étrange contrat à un homosexuel : qu'il s'enferme avec elle et la contemple de son œil vierge de femmes ! Elle paiera. Jour après jour, dans une maison presque construite sur la mer et qui ressemble à un château hanté, dans une chambre avec un lit très grand où les draps immaculés tombent en avalanche, la fille s'offre, nue, dormant à son voyeur...Huis clos à couper le souffle entre une femme et un homme, Pornocratie est l'élucidation tragique, la mise en scène inouïe et insoutenable des fantasmes aimantant l'un vers l'autre deux sexes discordants. Visionnaire de cet abyme, portée par une langue crue et incendiaire, Catherine Breillat met les âmes et les chairs en sang. Elle orchestre une lente et hypnotisante assomption du féminin, véritable PORNOCRATIE à la mesure de l'univers...

Mon avis : 

C'est un récit étrange, que je n'ai pas apprécié, pour la simple et bonne raison que je n'ai absolument rien compris. C'est un livre très audacieux, qu'il faut savoir appréhender d'une certaine façon.

Une femme paye un homosexuel afin qu'il la regarde nue. Elle sait qu'elle ne lui inspire que du dégoût, de la répulsion, elle et son sexe, et elle s'en réjouirait presque. Catherine Breillat, en dévoilant le corps "répugnant" d'une femme parle d'une manière qui dérangerait presque. Elle nous invite presque à renifler sa serviette hygiénique. C'est comme un livre qui inviterait les femmes à être dégoûtées de leur propre corps.

Oui, comme je le disais, c'est étrange. Je n'ai pas bien suivi le livre, je n'ai absolument pas accroché au style cru de l'auteure. Car oui, il faut le dire, elle ne mâche pas ses mots et ne s’embarrasse pas de chichis. Je n'ai pas saisi où elle voulait nous emmener, ce qu'elle voulait nous faire comprendre au travers de ce récit, et la fin m'a laissée perplexe, tout simplement.