jeudi 24 octobre 2019

La petite mort(e), de Davy Mourier


Illustrateur·trice·s : Davy Mourier
Scénariste·s : Davy Mourier
Coloriste·s : Davy Mourier
Éditeur·trice : Delcourt
Pages : 90
Date de parution : 19 octobre 2016
Genre·s : Bande-dessinée, humoristique

Synopsis : Dans la famille Mort, on est faucheur de père en fils depuis que le trépas existe. Mais un jour, une gaffe protocolaire va changer ça. Papa Mort est dépité de vous annoncer la naissance de… La Petite Morte !

Personnage détestable et misogyne, Papa Mort, déçu d’avoir une fille, place la Petite Morte en école privée où ses copains de classe sont des faucheurs issus du folklore d’autres pays. Après des débuts difficiles, elle devient amie avec Mictlantecuhtli l’Aztèque (mais tout le monde l’appelle Mic), Hel la Scandinave et Orcus le Romain. Et surtout, elle tombe amoureuse de Patrick, le seul humain de l’école…

Mon avis : Bien que cet ouvrage ne soit pas une suite directe de La petite mort, et qu'on puisse le lire indépendamment des autres, je vous recommande tout de même la série précédente... ne serait-ce que parce qu'elle est géniale !

Cette fois, nous allons suivre Papa Mort, le fils du héros de la série, qui accueille avec Maman Mort un enfant pour faucher des gens... Seulement, le souci, selon Papa Mort, c'est qu'il s'agit de... La petite morte ! Papa Mort, qui est réac et misogyne, n'est absolument pas content...! Ainsi, il n'a absolument pas envie d'enseigner à sa progéniture l'art de faucher.

Malgré tout ce que l'auteur a déjà exploité avec sa trilogie (qui n'en est plus une puisque le tome quatre va bientôt sortir), il a réussi à se renouveler en proposant une version féminine - et, surtout, féministe ! - de La petite mort. Le cynisme et l'humour noir sont toujours aussi présents, et les messages qui sont passés font vraiment du bien (on y critique le sexisme, mais il y a aussi une blague très drôle sur les PDG, par exemple !)

Encore une fois, avec plus de finesse qu'il n'y paraît (hé hé !), Davy Mourier a réussi son coup avec ce livre engagé à l'humour mordant (et tordant !). 

16/20

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