jeudi 6 septembre 2018

Inès, de Loïc Dauvillier et Jérôme d'Aviau


Illustrateur·trice·s : Jérôme d'Aviau
Scénariste·s : Loïc Dauvillier
Éditeur·trice : Drugstore
Pages : 102
Date de parution : 2009
Genre·s : Bande-dessinée, drame

Synopsis : Cette histoire raconte de façon poignante le quotidien d'une jeune femme battue.

Mon avis :

tw : violences conjugales 

En regardant la liste des personnes attendues pour le festival Quai des Bulles, ce livre - dont je n'avais jamais entendu parler - a retenu mon attention par la thématique qu'il abordait et cette couverture qui en dit long... 

Nous suivons une jeune femme au bout du rouleau... Elle est chaque jour rabaissée et insultée par son mari, qui a fini par porter la main sur elle. Humiliée, cette jeune mère n'a qu'une envie : protéger sa fille, à tout prix... 

C'est une histoire courte, mais intense, qui m'a plongée dans l'horreur de la violence conjugale... Ce monde où les personnes autour de vous ne voient rien, ou plutôt ne veulent pas voir ce qui se passe dans le couple. 

Les illustrations de Jérôme d'Aviau sont entièrement en noir et blanc, sobres mais puissantes. Le tout est un peu brutal, mais quoi de mieux pour dépeindre le quotidien de tant de personnes...? Le travail scénaristique de Loïc Dauvillier est réussi, et je ressors de cette lecture avec la boule au ventre. 

En à peine 100 pages, ils ont réussi à me couper le souffle d'avoir abordé la violence conjugale avec tant de justesse. 

16/20

4 commentaires:

  1. Je pense qu'effectivement, le côté brutal est recherché. A lui seul, il doit rendre ce que les mots ne peuvent dire. En tout cas merci pour la découverte. Dans le même style tu as "Mon père était boxeur". Les illustrations ne sont pas en noir et blanc. Mais les couleurs sont plus sombres.

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    1. Exactement, c'est une belle analyse !

      Et merci pour ce conseil :)

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