Auteur.trice.s : Chiyo Uno
Traducteur.trice.s : Dominique Palmé et Kyôko Satô
Éditeur.trice : Philippe Picquier
Collection : Japon
Pages : 94
Date de parution : Mai 2014
Genre.s : Drame
Synopsis : Uno Chiyo mena dans le Tôkyô des années vingt la vie d’une môga – ces «
modern girls » éprises de liberté et de plaisirs –, fréquentant artistes
et écrivains de renom qui allaient bientôt saluer sa personnalité et
son style littéraire inimitables. Ohan, qu’elle mit plus de dix ans à
écrire, est considéré comme son chef-d’œuvre. C’est la confession d’un
bon à rien, d’un homme qui a le diable au corps, prisonnier de ses
attachements, hors d’état de choisir entre son amour pour sa femme et sa
passion pour une geisha. Un homme au cœur indéchiffrable, qui
s’abandonne à ses désirs comme si sa vie n’avait pas plus de consistance
qu’un rêve. Et un récit dénué de toute morale, rythmé par les saisons
et les signes prémonitoires de la tragédie à venir, où le temps parfois
s’arrête pour capturer la beauté d’une femme émergeant de la bruine, la
tête et les épaules inondées de pétales de fleurs de cerisier – des
femmes douces et volontaires qui, l’espace d’un instant, adoptent la
grâce éblouie d’une estampe du monde flottant.
Mon avis : J'avais envie de lire un livre qui se passait au Japon, ma médiathèque ayant fait une thématique tout le mois d'octobre sur ce thème, et mon choix s'est porté un peu par hasard sur ce livre.
Ainsi, j'ai rencontré Kanô, un homme tiraillé entre Ohan, la femme qu'il a épousée, et sa maîtresse avec qui il partage sa vie, Okayo. Cette dernière est une geisha, et il s'est entiché d'elle voilà sept ans. Seulement, le fils qu'il a eu avec Ohan, Saturo, le pousse à revenir vers son premier amour.
Kanô est le narrateur, et il avoue d'emblée être un bon à rien vivant aux crochets de sa maîtresse. C'est un personnage absolument antipathique, qui passe son temps à se plaindre, à geindre sur son sort, n'ayant jamais le courage d'assumer ses décisions. J'ai eu de la peine à lire ce roman, tant le narrateur était insupportable. Il désire ne faire souffrir aucune des deux femmes qu'il aime, mais sa lâcheté le rend vraiment détestable.
C'est un triangle amoureux qui se termine de manière dramatique, un livre qui se lit très rapidement et qui procure, durant ce laps de temps, des émotions. J'ai trouvé l'écriture très belle, j'ai aimé le fait que l'histoire soit menée à travers les saisons et les événements au Japon. L'autrice a réussi à nous dépeindre les pensées d'un homme lâche, et c'est plutôt réussi. Nous apprenons aussi quelques bribes sur les traditions des geishas.
Néanmoins, Kanô m'a tellement agacée que ça m'a gâché un peu la lecture, d'une certaine façon. Malgré tout, et un certain manque d'originalité (avec le triangle amoureux), c'est une chouette histoire qui se laisse lire.
Néanmoins, Kanô m'a tellement agacée que ça m'a gâché un peu la lecture, d'une certaine façon. Malgré tout, et un certain manque d'originalité (avec le triangle amoureux), c'est une chouette histoire qui se laisse lire.
14/20
bonjour Anais
RépondreSupprimerun livre sur le Japon d'une auteure que je ne connais ?? 14/20 ce n'est pas rien le triangle amoureux en général çà écoeure tu as surmonté ce sentiment là ...
ce lâche me fait du pied à voir comment je réagis ...vite la bibliothèque sinon gibert Joseph salutations livresques
Je suis sceptique, les points négatifs que tu soulèves me rebute assez alors je pense passer mon tour...
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