jeudi 5 novembre 2015

Des garçons bien élevés, de Tony Parsons


Tony Parsons
Polar
De la Martinière
448 pages
22 octobre 2015

Synopsis : Je vous présente l'enquêteur Max Wolfe. Insomniaque. Amoureux des chiens. Drogué au café noir. Boxeur. Orphelin. Mari dévoué d'une femme disparue brutalement. Père célibataire. Défenseur des opprimés, des assassinés, et le pire cauchemar de tous les meurtriers.

Un serial killer est en cavale. Il aime trancher les gorges. Et il est très bon à ce petit jeu.

Vingt ans plus tôt, sept étudiants privilégiés d'une riche école privée, Potter's Field, fondée par Henri VIII cinq cents ans plus tôt, deviennent amis. Aujourd'hui, ils meurent les uns après les autres, de la façon la plus violente qu'on puisse imaginer.

Max Wolfe va suivre la piste sanglante, depuis les bas-fonds de la ville de Londres jusqu'aux lumières les plus brillantes des hautes sphères du pouvoir. Il n'en sortira pas indemne. Le secret terrifiant qu'il découvre, enterré depuis maintenant deux décennies, va bientôt exploser.

Mon avis : J'ai été très surprise en ouvrant le roman, je ne m'attendais pas à un tel début. Un groupe de garçons se trouve dans un sous-sol, avec une jeune fille qu'ils ont violentée, et celle-ci tente de s'enfuir. Cela se passe en 1988, et durant quelques pages assez insoutenables d'horreur, je me suis posé des questions. 

Et puis, le roman commence, le flash-back est terminé, nous voici vingt ans plus tard. Sept hommes qui se sont rencontrés et sont devenus amis à Potter's Field, une école très privilégiée, se font égorger les uns après les autres. Et, à chaque fois, on retrouve dans ce décor macabre une inscription sur le mur "Porc". Max Wolfe va enquêter sur les crimes et chercher à comprendre leur origine, et, pour ce faire, il va devoir fouiller dans le passé, vingt ans plus tôt... 

Le style est très fluide, et on tourne les pages sans même s'en rendre compte, un peu à la manière d'un thriller (d'ailleurs, le livre se situe entre le roman policier et le thriller, je dirais). Pourtant, les révélations ne s'accumulent pas à chaque page, l'enquête va prendre un peu de temps, mais le style de l'auteur est très prenant. 

Comme d'habitude avec ce genre de romans, je me suis posé mille et une questions. Qu'est-ce qu'ils ont fait précisément ? Est-ce qu'on les tue à cause de ce qui s'est passé en 1988 ? Pour une autre raison ? Qui les tue ? J'avais du mal à ressentir la moindre compassion pour les victimes, sachant qu'ils avaient probablement fait quelque chose d'horrible durant leur jeunesse. En revanche, je me suis attachée à Max Wolfe, qui se retrouve père célibataire, à élever seule une fillette de cinq ans. C'est un peu le cliché du flic qui a des problèmes dans sa vie et qui souffre, mais c'est un personnage qui reste attachant. 

Pour conclure, c'est un bon roman, bien construit, avec un dénouement intéressant, et des personnages que j'aurais aimé encore mieux connaître. Je remercie Babelio et les éditions De la Martinière pour m'avoir envoyé ce livre, c'était une chouette découverte !

4 commentaires:

  1. Comme pour les films, les scènes d'ouverture sont primordiales dans les romans. Celle-ci a tout de même l'air particulière...

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  2. Je trouve que le prologue en dit beaucoup trop. J'aurai sans aucun donc préféré de le lire en le sautant car il gâche pas mal l'effet de surprise.

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  3. J'hésitais déjà à le lire, ta chronique m'y encourage ! :)

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