Le corps exquis, de Poppy Z.Brite

Auteure : Poppy Z.Brite

Traducteur : Jean-Daniel Brèque

Genre : Horreur

Éditeur : J'ai lu

Collection : Nouvelle génération

Parution : Septembre 1999

Pages : 286

Prix : Disponible seulement d'occasion.

ISBN : 2-290-34951-8

Synospsis :

Perversion des âmes et poésie du macabre au service d'une des fictions les plus noires jamais publiées sur les serial killers : sans concession, choquante, répulsive. Un roman fascinant et extrémiste. Un livre violent dont aucun lecteur ne sortira indemne.

 
Mon avis : 

C'est sûrement le livre le plus horrible que j'ai pu lire, le plus dérangeant, le plus malsain, mais c'est aussi un livre qui m'a fascinée du début à la fin.

Pour vous en faire un résumé, c'est l'histoire d'un tueur en série londonien bien connu, Andrew Compton, condamné à la prison à perpétuité après avoir tué vingt-trois garçons. Seulement, grâce à un stratagème très élaboré où il fera croire à sa propre mort, Andrew parvient à s'échapper, et va ensuite s'enfuir à la Nouvelle-Orléans. Là-bas, on fera la rencontre d'autres personnages : Jay Byrne, un autre serial killer, Luke, un séropositif qui anime une radio pirate, et Tran, un jeune vietnamien, ex-petit ami de Luke, qui a été viré de chez lui.

Au fil de l'histoire, les personnages se croisent, mais les deux tueurs en série, Andrew et Jay, ne se rencontreront que bien plus tard, ce que je déplore. J'ai trouvé dommage de ne pas voir plus tôt et plus longtemps la confrontation entre ces deux prédateurs. D'autre part, le stratagème utilisé par Andrew pour s'échapper est très ingénieux, certes, mais absolument pas crédible.

Mis à part ces quelques points négatifs, je ressors avec une très bonne impression de ce livre. Et pourtant... c'est gore, c'est ignoble, c'est malsain, c'est barbare. J'ai aussi été confrontée à une très belle histoire d'amour, une histoire pas tout à fait comme les autres, et c'est ça qui est si bien.

Pour conclure, je dirais que c'est une superbe histoire, qui me marquera très longtemps je pense, mais qu'elle est adressée à un public averti. Il faut avoir le cœur bien accroché, vraiment. C'est délicieusement atroce.