samedi 9 novembre 2013

Les Misérables, de Victor Hugo

Auteur : Victor Hugo
Genre : Classique, drame
Éditeur : Le Cercle du Bibliophile
Parution : 1963
Pages : 1915 pages, réparties sur 4 tomes

Synopsis :

Le destin de Jean Valjean, forçat échappé du bagne, est bouleversé par sa rencontre avec Fantine. Mourante et sans le sou, celle-ci lui demande de prendre soin de Cosette, sa fille confiée aux Thénardier. Ce couple d’aubergistes, malhonnête et sans scrupules, exploitent la fillette jusqu’à ce que Jean Valjean tienne sa promesse et l’adopte. Cosette devient alors sa raison de vivre. Mais son passé le rattrape et l’inspecteur Javert le traque…

Mon avis :

J'étais déterminée à découvrir ce classique de la littérature dans son intégralité, et je l'ai enfin terminé, même s'il m'a fallut énormément de temps pour le terminer. J'ai commencé le premier tome fin août, et j'ai terminé le quatrième au tout début de mois de novembre (il y a une semaine, précisément), soit un peu plus de deux mois. En effet, pour venir à bout de ce livre, il m'aura fallut du temps, et de la patience, et pas seulement parce que c'est un gros pavé : beaucoup de parties sont descriptives. J'avoue que, parfois, j'avais du mal à avancer dans ma lecture, particulièrement pour le tome deux et trois. Mas voilà, je suis arrivée au bout et, franchement, bien que ce fut long, je ne regrette absolument pas cette lecture.

Parce que malgré l'épaisseur du livre et les longueurs de certains passages, c'est un véritable chef-d’œuvre de la littérature, ce fait est incontestable. Durant cette histoire, Victor Hugo nous peint un tableau de la France et de Paris au XIXème siècle. Pour commencer, nous faisons la rencontre avec Jean Valjean, un forçat condamné à dix-neuf ans de bagne, pour avoir volé un pain. Pourtant, Jean Valjean n'est pas un mauvais homme, et il saura le prouver tout le long du récit. Sa rencontre avec l'évêque de Digne permettra à Jean Valjean de changer, de devenir un homme bon. Il se cachera sous un faux nom, celui de Madeleine, pour se mettre au service des autres et du bien. Son chemin croisera celui de Fantine, une femme prête à tout pour sa fille, Cosette. Alors que Fantine plonge dans la déchéance et le malheur, en étant condamnée à six mois de prison, Jean Valjean (sous le nom de Monsieur Madeleine) lui viendra en aide, attristé par les malheurs de cette femme. Il lui fera la promesse de ramener sa fille Cosette, que Fantine a été obligée d'abandonner aux Thénardier, un couple qu'elle croyait bienveillant, mais qui sont en réalité de véritables crapules. D'ailleurs, ce sont les deux personnages que j'ai le plus détesté, tellement ils sont imbuvables.

Malheureusement, Jean Valjean ne pourra tenir sa promesse, et Fantine mourra sans avoir pu revoir son enfant. Jean Valjean tiendra cependant la promesse qu'il lui a faite avant qu'elle ne meure : recueillir Cosette, et s'occuper d'elle. Seulement, étant toujours en fuite, il se donnera à nouveau un faux nom, pour essayer de mener une vie paisible avec Cosette, qu'il considérera rapidement comme sa fille.

Au fil du livre, les différents personnages se rencontrent et se croisent, ils sont tous, d'une manière ou d'une autre, liés : Jean Valjean, Cosette, les Thénardier, l'inspecteur Javert (qui n'a qu'une seule obsession : retrouver Jean Valjean), Marius (qui tombera amoureux de Cosette). En parallèle à ça, comme je le disais tout à l'heure, Victor Hugo nous peint un portait de la France au XIXème siècle, et le roman, bien qu'étant une fiction, connait des passages historiques, comme la bataille de Waterloo.

L'avantage d'un livre aussi épais, c'est qu'on s'attache aux personnages. Je me suis profondément attachée à Jean Valjean, en particulier. J'ai parfois été émue par la mort de certains personnages, ou les malheurs des autres... De plus, le style d'écriture reste relativement simple pour un classique, et, malgré les longues descriptions, ça se laisse lire, une fois que l'on est plongé dans l'histoire.

Alors, malgré les descriptions qui me semblaient parfois interminables, c'est un excellent roman, un classique à découvrir absolument. Je pense que j'aurais bien plus apprécié cette lecture, si j'avais fait une pause entre chaque tome, en lisant autre chose, par exemple. Qu'importe, je compte bien le relire un jour, pour apprécier encore plus cette œuvre, que je vous recommande chaleureusement. Et, si toutefois vous n'avez pas le courage de vous lancer dans un livre aussi épais, vous pouvez toujours lire une version abrégée.

5 commentaires:

  1. je crois qu'avec deux classique de la littérature j'ai eu ma dose donc je passe mon tour

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  2. Bonjour, Anaïs!
    Je suis ravie de te retrouver sur blogspot (c'est Aurora-Borealis). Je continuais à aller visiter tes chouettes articles sur skyrock, tout en oubliant de laisser des commentaires. J'appréciais néanmoins toujours ton travail. Je suis vraiment contente d'à nouveau pouvoir te suivre régulièrement.
    En ce qui concerne ''Les misérables'' de Victor Hugo, j'en ai lu une version simplifiée il y a environ deux ans : j'ai trouvé l'écriture du merveilleux Hugo extrêmement riche, précise, divine. L'histoire est très intéressante, mais je suis contente de ne l'avoir lue qu'en version abrégée, sinon, je pense que je me serais rapidement ''ennuyée''.
    A très vite, passe une belle soirée!

    Eléanor.

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  3. Il a l'air assez sympa à découvrir après avoir lu ton avis :)

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  4. Je pense le lire un jour, il fait parti du patrimoine culturel français et c'est important de le conserver.

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  5. J'ai cherché ta critique après être passé sur le sujet ouvert sur Livraddict sur les Misérables. J'ai lu pour l'instant jusqu'au tome 3 livre sixième mais je partage en grande partie ton avis sur ce roman merveilleux.

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