jeudi 21 novembre 2013

Entre Dieu et moi, c'est fini, de Katarina Mazetti

Auteure : Katarina Mazetti
Genre : Contemporain
Éditeur : Babel
Parution : 2011
Pages : 136
Prix : 6 euros 60

Synopsis :

Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. La verve comique et tendre de Katarina Mazetti est ici au service d’une adolescente bravache, complexée, drôle, curieuse et paumée, qui parle aux murs pour surtout ne se confier à personne. Ce formidable roman sur l’amitié et les tourments adolescents, qui permettra aux jeunes de se sentir moins seuls et aux moins jeunes de comprendre leurs ados préférés, est le premier volume d’une trilogie publiée aux éditions Gaïa, à paraître au fil de l’année 2011 dans la collection Babel.

Mon avis :

Ce livre n'est pas le plus connu de Katarina Mazetti, mais c'est celui qui me faisait le plus envie. Déjà, j'aime beaucoup les éditions Babel. Leurs couvertures sont généralement très jolies, je suis sous le charme (même si j'aime beaucoup moins les nouvelles versions qu'ils ont lancées). Bref, ce roman m'a d'abord intéressée pour sa couverture, son éditeur, son titre accrocheur, et son résumé qui me laissait présager de bons moments (tristes ?) avec ce bouquin. De plus, ce livre se lit très vite, et, de temps en temps, j'aime bien avoir des livres très courts.

 C'est avec plaisir que j'ai fait la connaissance de Linnea, une adolescente dont la meilleure amie est décédée. Comme je m'y attendais, ce livre parle de mort, de deuil, d'amitié. Linnea raconte, petit à petit, des anecdotes sur son amie, jusqu'à venir expliquer les raisons de sa mort. Elle nous fait part de sa peine, de son attachement pour Pia, de son chagrin. En même temps, elle se pose pleins de questions, et soulève des points intéressants.

Bien que je n'ai pas fondu en larmes, j'ai trouvé ce roman assez émouvant. Je me suis mise à la place de Linnea, et j'ai éprouvé de la peine pour elle. Car, à travers son récit, ces moments, ces anecdotes, on s'attache aux personnages. J'ai trouvé que Pia était assez intelligente, mais également étrange et mystérieuse, et j'ai bien hâte de lire le second tome de la trilogie pour en savoir plus. C'est un personnage intéressant. Quant à Linnea, je l'ai trouvée plutôt attachante. J'ai bien aimé sa grand-mère aussi, même si on n'apprend pas à la connaître dans ce récit, elle me plait bien, j'espère la retrouver dans les deux autres tomes.

Somme toute, je trouve que le livre se lit très vite, très bien. L'écriture de Katarina Mazetti est agréable. Ce qu'elle dit est poétique (ce qu'on retrouve dans plusieurs citations) et les réflexions de ces personnages sont censées. Cependant, je ne me suis pas trop identifiée à Pia ou Linnea, bien que je me sois attachée à elles.

4 commentaires:

  1. Je vais peut-être lire cette trilogie! :)

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  2. J'aimerai assez découvrir ce livre par curiosité :)

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  3. pourquoi pas un jour mais pour le moment je ne vais pas me précipiter pour lire le livre :P

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  4. C'est le premier livre que j'ai lu de cette auteure et j'avais adoré ! Pour moi sa trilogie est meilleure que ces autres livres ensuite.

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